
Je me suis rendue jusqu’au bout, mais je n’ai pas trouvé la fin
Salle intime
Résumé
OFFTA 2025
Articulé en trois volets, ce triptyque performatif explore les traumatismes liés aux violences sexuelles et conjugales. À travers les témoignages d’autrui et son propre vécu, l’artiste met en lumière la violence systémique et les limites du système judiciaire, interrogeant l’idée reçue selon laquelle la poursuite criminelle et juridique pourrait réellement mettre fin au traumatisme.
Partie 1 : Se rendre jusqu’au bout
Présenté au Théâtre Prospero, le premier volet, intitulé Se rendre jusqu’au bout, est une expérience participative sur base volontaire, qui, sous la forme d’une lecture intime, reconstitue le témoignage de l’artiste contre son ancien conjoint en cour criminelle, transformant cet acte habituellement solitaire en une expérience collective et solidaire. Les deux autres volets peuvent être découverts au travers la programmation du OFFTA.
Durée
1 h 15
Création et performance
Robie Schuler
Co-production
LA SERRE – arts vivants
Résidence de création
LA SERRE – arts vivants
Préalablement présenté dans le cadre de
Ce qui n’effacera rien, 2020, artch – art contemporain émergent
Se rendre jusqu’au bout, 2023, la Biennale des erreurs avec Écotone, espace d’expérimentation
Se rendre jusqu’au bout, 2024, Galerie Fais-moi l’art, dans le cadre de l’exposition solo de RobieRemerciements
Toutes les personnes m’ayant partagé leurs témoignages, LA SERRE – arts vivants pour le soutien dans la production.
Robie Schuler
Robie Schuler est une artiste multidisciplinaire queer d’origine allemande. Ayant été victime de violences conjugales et sexuelles, son travail est un art de combat. À travers ses œuvres, elle décortique les mécanismes de domination psychologiques et sociopolitiques qui permettent et perpétuent la culture du viol, ainsi que les sentiments de paralysie, de peur et d’impuissance qu’ils engendrent. Elle déconstruit les biais empathiques et active leur potentiel de transformation. En faisant ressentir ces dynamiques de l’intérieur, elle revendique la sensibilité comme une force motrice de changement social et comme une voie vers une guérison collective fondée sur la compassion.