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Annulation des représentations montréalaises de Solstice d'hiver et modification aux dates de L'Âge du consentement
24 janvier 2022

La situation sanitaire qui sévit force aujourd’hui le Prospero à annuler complètement les représentations montréalaises de Solstice d’hiver que nous espérions encore présenter du 25 au 29 janvier.

« Encore une fois, c’est à regret que nous devons sacrifier le travail des artistes. Un travail qui n’a rien d’un simple divertissement, au contraire. Dans une époque complexe, traversée de multiples enjeux, nous croyons fermement que, même en temps de crise, cette contribution est nécessaire. S’en priver nous mène droit vers un appauvrissement collectif », affirme Philippe Cyr, directeur artistique et codirecteur général du Prospero.

Nos pensées vont à la fantastique équipe de cette production : au metteur en scène Joël Beddows, aux acteurs.trices, Marcelo Arroyo, Catherine De Léan, Gregory Hlady, Benoît Mauffette et Louise Naubert, ainsi qu’aux concepteurs.trice.s et technicien.ne.s qui ont travaillé ces derniers mois avec constance, ardeur et persévérance à la création du spectacle, en prévision d’une grande première à Montréal.

Coproduction du Groupe de la Veillée et du Théâtre français de Toronto, Solstice d’hiver verra toutefois le jour dans la métropole canadienne, puisque les théâtres rouvriront leurs portes en Ontario dès le 31 janvier prochain. Le spectacle aura donc lieu en première à la Salle Upstairs du Berkeley Street Theatre, du 4 au 12 février prochain.

Œuvre phare des nouvelles écritures, Solstice d’hiver de l’Allemand Roland Schimmelpfennig, met à nu les mécanismes d’un néo-fascisme étrangement actuel, rappel de sa résurgence.

Nouvelles dates de représentations pour L’Âge du consentement
L’Âge du consentement de l’Américain Peter Morris qui devait pour sa part marquer la réouverture de la Salle intime du Prospero, le 25 janvier, a été décalée au 8 février. Les représentations se poursuivront jusqu’au 19 février.

Dans L’Âge du consentement une fille-mère incite sa fille de six ans à devenir une enfant-actrice. Un autre solo raconte l’histoire de Timmy 18 ans, l’enfant-tueur sur le point d’être relâché de l’unité sécurisée d’un centre de détention pour mineurs. Aller-retour constant entre le repoussoir et l’empathie, la pièce est conçue comme un examen moral sérieux sur ce que la société contemporaine fait aux enfants.

Traduite en français pour la première fois par Serge Mandeville et produite par la jeune compagnie Théâtre de la Pièce cassée, elle est mise en scène par Philippe Gauthier avec les interprètes Isabeau Blanche et Dominik Dagenais.

À l’affût des prochaines annonces ministérielles, le Prospero conserve l’espoir de présenter cette nouvelle production et toutes celles qui suivront au programme de la saison 21-22.

L’âge du consentement