Hoda Adra

Née au Liban, élevée en Arabie saoudite et adoptée par Montréal, Hoda Adra crée au croisement entre l’écriture, le poème, le dessin et la scène. Sa pratique s’ancre dans l’oralité comme espace de résistance. Ses œuvres investiguent l’apartheid du genre, l’histoire orale avortée et l’emprise des gouvernements sur nos corps. S’inspirant de l’enfance, du surréalisme et de la physique quantique, Hoda privilégie le lo-fi pour créer urgemment. Pour rappeler que - le temps d’une histoire (et depuis la nuit des temps) - nos cœurs constellés sont des espaces de réimagination collective.

Depuis 2019, tissant des résidences au Banff Centre Spoken Word Programme, au MAI et au Théâtre Prospero, et avec le soutien de LA SERRE — arts vivants et du CEAD, Hoda crée son solo L’histoire de comment je me suis séparée en deux qu’elle joue en novembre 2024 dans la Salle intime du Prospero. Ses poèmes et ses traductions sont parus dans des revues et des anthologies dont Le Merle, El Ghourabaa, Al Hayya, Diverses Syllabes, Estuaire, Another Room to Live in. En 2021, ses traductions d’archives d’histoire orale palestinienne, rassemblées dans Voices of the Nakba, lui ont valu le prix PEN Translates. Sa voix s’est faite entendre au Canadian Festival of Spoken Word, au Festival international de la littérature et au Festival du Jamais Lu. Elle a reçu en 2024 le prix Joseph-S.- Stauffer, remis par le Conseil des arts du Canada à des artistes au talent prometteur. En 2025, Hoda monte sa première exposition solo de dessins à la Galerie C.O.A.