9 au 21 septembre 2014
Résumé
UN ACTEUR DE PEEP-SHOW nous livre ses peurs, ses cauchemars et ses humiliations. Il évoque la disparition de ses repères, laquelle le conduit parfois à céder à la violence. Malgré cela, on ne peut s’empêcher de rêver avec lui d’un avenir meilleur et plus juste. Endossant un texte cru et criant de vérité, l’auteur-acteur Paul Van Mulder dénonce, dans ce spectacle solo, la fragilité des liens sociaux et la place qu’occupe le travail, même précaire, dans notre quête de dignité. Sur le mode intime, et au-delà de la simple confession déroulée à mots heurtés, une étrange relation se tisse entre l’acteur et les spectateurs. Qui est cet homme qui se tient devant nous ? Où souhaite-t-il nous emmener ? « Un très beau texte à la simplicité infinie. L’acteur dénoue ses sentiments et les gorges, elles, se nouent. » — La Tribune de Bruxelles
Durée du spectacle : 1 h 10
Supplémentaires le samedi 20 septembre à 20 h 15 et le dimanche 21 septembre à 16 h 15
Production
Dune Productions en collaboration avec le Groupe de la Veillée
Avec
Paul Van Mulder
Regard extérieur
Pascal Crochet
Publication
Éditions Maelström, avec l’aide de Wallonie-Bruxelles International et de la Délégation Wallonie-Bruxelles au Québec
Visuel
Joanna Van Mulder
En vidéo
Dans les médias
[…] Un homme seul, une angoisse d’exister, de la boue, de la dignité volée, le tout dans un monologue cru et percutant dont on ne peut ressortir indemne.
F. Deglise, Le Devoir, 11 septembre 2014 Quelques effets de lumière […] de rares passages musicaux puis, à la toute fin, une chanson poignante […] mettent en valeur la force émotionnelle du monologue de cet être dont le désarroi nous hantera encore longtemps.
R. Bertin, Revue JEU, 10 septembre 2014 L’interprétation de Van Mulder (qui lui a valu une nomination en Belgique au prix de la critique pour le « Meilleur Seul en Scène ») et la qualité de l’introspection à laquelle se livre le personnage en font un spectacle à découvrir.
S. Thibault, MonTheatre, 11 septembre 2014 Un premier texte à la fois puissant et pudique, bien défendu par Paul Van Mulder, qui continue de hanter une fois sorti du théâtre.
L. Renaud, lucierenaud.blogspot.ca, 11 septembre 2014 La splendide rentrée du Prospero […] d’une sincérité à en couper le souffle, Paul Van Mulder nous bouleverse et nous donne soif d’exister, tout simplement.
A. Cotte, Le Délit, 16 septembre 2014 […] le Prospero nous prouve encore une fois ce que le théâtre peut être à la fois le miroir de nos vies ainsi qu’un exutoire pour nos âmes en quête de sens.
É. Choquette, Pieuvre.ca, 17 septembre 2014