avril 2026 | |
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mardi 28 | 20 h |
mercredi 29 | 19 h |
jeudi 30 | 20 h |
mai 2026 | |
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vendredi 1 | 19 h |
samedi 2 | 15 h |
mardi 5 | 20 h |
mercredi 6 * | 19 h |
jeudi 7 | 20 h |
vendredi 8 | 19 h |
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mercredi 13 | 19 h |
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samedi 16 | 15 h |
Résumé
« Peu d’artistes ont su franchir les limites de la vertu de manière aussi frontale. »
Surnommée « la reine du scandale », l’artiste de théâtre d’origine néerlandaise Laarm de Plœrs est excessivement polarisante. Partout sur le globe, son œuvre déchaîne les passions; certains pays interdisent même sa diffusion. Ses pièces scandaleuses appellent au meurtre de chefs d’États et de grandes entreprises, ou encore incitent la jeunesse à se suicider en masse. À l’âge de 31 ans, l’artiste meurt dans des circonstances nébuleuses, laissant un texte inachevé intitulé Revanches. Suicide ou assassinat? Peu importe, car Laarm de Plœrs n’existe pas.
Par le truchement d’une artiste fictive, le spectacle pose la question du radicalisme édulcoré, voire de l’absence de véritable radicalisme sur nos scènes, de l’hégémonie culturelle, de la montée des régimes post-fascistes et de la soi-disant pureté des pratiques, qu’elles soient artistiques, politiques ou idéologiques. L’œuvre sonde les capacités humaines à réparer nos fractures sociales. Elle rappelle que la révolution contient toujours une touche d’inacceptable et qu’au-delà des réactions épidermiques, cette notion d’inacceptable exige une réflexion de fond.
Depuis 2001, Christian Lapointe a créé plus d’une trentaine de pièces et de performances aux formes scéniques multiples et singulières. Avec sa compagnie Carte blanche, il défend la liberté artistique en proposant des objets théâtraux décomplexés et résolument contemporains. Pour sa nouvelle création au Prospero, avec ses complices Amélie Dallaire et Sylvio Arriola, l’auteur et metteur en scène déploie un ingénieux concept et s’amuse avec la métathéâtralité. Sorte de jeu à monter, Laarm de Plœrs donne à voir la découverte d’un monde, sa fabrication en direct, sa destruction et les ruines de sa propre création.
Une création de
Carte blanche
En collaboration avec
Recto-Verso
Texte et mise en scène
Christian Lapointe
Avec
Sylvio Arriola, Amélie Dallaire
Scénographie
Julie Lévesque
Lumière
Martin Sirois
Musique et conception vidéo
Christian Lapointe
Dramaturgie
Marie-Ève Lussier-Gariépy
Conseiller dramaturgique à l’écriture
Paul Lefebvre
Miniatures
Mathieu Arsenault
Assistance à la mise en scène, direction technique et de production
Claudie Gagnon
Avec le soutien de
Ville de Québec, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts du Canada
Photos des artistes
Christian Lapointe
Depuis 2001, Christian Lapointe a créé plus de 30 pièces et performances, s’imposant comme une figure atypique sur la scène théâtrale. Il a notamment donné au Festival TransAmériques une performance de 70 heures sur l’œuvre d’Antonin Artaud et a fait écrire, par le théâtre, la Constitution citoyenne du Québec. Inspiré de symbolisme, il puise dans l’art-performance, articulant son écriture de plateau autour des dispositifs scéniques et flirtant avec l’installation vidéo.
Ses créations ont été présentées dans nombre d’institutions québécoises, ainsi qu’au Festival d’Avignon, au Royal Court Theatre à Londres, à la Schaubühne de Berlin et à plusieurs reprises au Festival TransAmériques, au Carrefour international de théâtre de Québec et au Centre national des Arts.
En 2022, il crée Not One Of These People, mettant en scène le dramaturge Martin Crimp. Il compose également la musique de LiY, un groupe qu’il forme avec le dramaturge Simon Stephens et la créatrice Laurence Dauphinais. En 2025, il adapte en théâtre opératique Hiroshima, mon amour de Marguerite Duras.
Sylvio Arriola
Québécois d’origine latino-américaine, Sylvio Arriola est passionné par la recherche artistique et le jeu d’acteur sous toutes ses formes. Depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique en 2002, il a joué dans plus d’une trentaine de productions avec des metteur·ses en scène tels que : Robert Lepage, Wajdi Mouawad, Brigitte Haentjens, Christian Lapointe et Frédéric Dubois. Ces dernières années, il faisait partie des distributions de Lolita n’existe pas, à Fred-Barry (2022), Salle de nouvelles au Théâtre Duceppe (2023) et Parents et amis sont invités à y assister, au Théâtre de Quat’sous (2023). Au cinéma, il a été nommé comme meilleur acteur de soutien aux Prix écrans canadiens (2018), pour son interprétation dans le film All you can eat Bouddha de Ian Lagarde. Il s’associe aussi aux distributions des longs-métrages Le coupable d’Onur Karaman, Nouveau Québec de Sarah Fortin et Jour de merde de Kevin T. Landry. Au petit écran, nous avons notamment pu le voir dans Sorcières, Empathie et L’œil du cyclone. Depuis 2021, il collabore comme artiste-enseignant à l’École supérieure de théâtre (UQAM) et à l’École nationale de théâtre du Canada.
Amélie Dallaire
Amélie Dallaire est une artiste multidisciplinaire. Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2006, elle s’est rapidement imposée au cinéma et sur les scènes théâtrales du Québec. Elle a participé à des films marquants, tels que Trois saisons (2008) de Jim Donovan, Laurentie (2011) de Mathieu Denis et Simon Lavoie, ainsi que La femme de mon frère (2019) de Monia Chokri. À la télévision, elle était des distributions de In memoriam, Corbeaux et 5e rang.
Sur les planches, Amélie Dallaire s’est distinguée par sa polyvalence. Dans les dernières années, elle a brillé dans Une fin au CTD’A (2025, m.e.s. Patrice Dubois et Laurence Dauphinais), Anatomie d’un suicide à l’Usine C (2024, m.e.s. Brigitte Poupart) et Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse, présenté à La Chapelle, puis au Prospero (2024, m.e.s. Gabriel Charlebois-Plante). Elle a également collaboré avec de nombreux·ses autres metteur·ses en scène, notamment Félix-Antoine Boutin, Sébastien David, Mathieu Quesnel, Olivier Morin et Philippe Lambert. En tant qu’autrice, elle a écrit plusieurs pièces dont Queue cerise, créée au CTD’A (2016, m.e.s. Olivier Morin), La Fissure, présentée au Théâtre La Licorne (2019) et Limbo (2022) jouée au Théâtre Aux Écuries et reprise au Théâtre Prospero en 2024, toutes deux mises en scène par elle-même.
Affiche
Portrait par Jodi Heartz et Alex Blouin
Conception et design par Principal