| octobre 2025 | |
|---|---|
| mardi 14 | 20 h (Complet) |
| mercredi 15 | 19 h (Complet) |
| jeudi 16 | 20 h (Complet) |
| vendredi 17 | 19 h (Complet) |
| samedi 18 | 15 h (Complet) |
| mardi 21 | 20 h (Complet) |
| mercredi 22 * | 19 h (Complet) |
| jeudi 23 | 20 h (Complet) |
| vendredi 24 | 19 h (Complet) |
| samedi 25 | 15 h (Complet) |
| mardi 28 | 20 h (Complet) |
| mercredi 29 | 19 h (Complet) |
| jeudi 30 | 20 h (Complet) |
| vendredi 31 | 19 h (Complet) |
| novembre 2025 | |
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| samedi 1 | 15 h (Complet) |
Liste d’attente
Si la représentation souhaitée affiche complet, inscrivez-vous à la liste d’attente en remplissant ce court formulaire. Si des billets se libèrent, nous vous en informerons en primeur!
Résumé
« Je pense que c’est tout à fait humain. S’accrocher à ce qu’on a, ou à ce qu’on sait, au lieu de s’ouvrir à l’inconnu. Au lieu de s’ouvrir à ce qui pourrait arriver, ou à ce qu’on pourrait devenir si on faisait quelque chose de différent. »
Assises au centre du public, trois personnes contraintes de se réinventer se livrent sur les événements exceptionnels qui ont chamboulé leur vie : une scientifique spécialiste du cerveau, elle-même victime d’un AVC qui lui a fait perdre la mémoire; le premier patient à avoir reçu une greffe totale du visage, qui vit aujourd’hui avec l’apparence d’un homme 25 ans plus jeune que lui; un·e cinéaste expérimental·e obsédé·e par l’œuvre photographique mystérieuse de l’artiste queer iconique Claude Cahun, qui ressent un lien puissant et étrange avec iel. Ces trois voix s’unissent, ébranlent nos certitudes et interrogent la permanence de nos identités.
S’appuyant sur un vaste travail de recherche et d’entretiens, L’aventure invisible met en lumière des récits sensibles et fascinants. Les interprètes incarnent les paroles autobiographiques recueillies, en respectant le souffle et le rythme propre à chacune des entrevues. Dans ce théâtre de témoignages qui invite à l’empathie et à la compréhension de l’autre, aucune question n’est trop intime pour être posée. La mise en scène ingénieuse brise le rapport scène/salle en conviant les spectateur·rices autour des acteur·rices dans un espace circulaire dépouillé, propice à revisiter notre rapport à l’imaginaire, à la mort et à la transformation.
Recréé au Prospero avec des interprètes d’ici, L’aventure invisible est le dernier volet de la Trilogie des identités du metteur en scène, auteur et réalisateur suédois Marcus Lindeen, en collaboration avec la dramaturge et traductrice Marianne Ségol et le compositeur Hans Appelqvist. Après les succès Orlando et Mikael (2006; re-création en 2022) et Wild Minds (2017), L’aventure invisible est créée en 2020 dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Avec leur compagnie Wild Minds, basée entre la Suède et la France, Lindeen et Ségol façonnent des œuvres percutantes, naviguant habilement entre les arts de la scène, le documentaire et le cinéma.
Durée
1 h 30
Programme de soirée
Une création de
Wild Minds
En coproduction avec
le Prospero
Texte et mise en scène
Marcus Lindeen
Conçu avec
Marianne Ségol
Avec
Mo Bolduc, Alexis Grimard, Binéka Danièle Lissouba
Dramaturgie et traduction
Marianne Ségol
Scénographie
Mathieu Lorry Dupuy
Lumière
Diane Guérin
Musique
Hans Appelqvist
Film
Sarah Pucill
Enregistrement des voix
Céline Ohrel, Marianne Ségol, Martin Selze
Adaptation lumière
Justin Houde
Adaptation sonorisation et régie son
Christophe St-Denis
Adaptation vidéo et régie
Zachary Noël-Ferland
Assistance aux costumes
Sophie St-Pierre
Casting
Marie-Charlotte Aubin
Direction technique à la création
David Marain
Direction technique
Charlie Loup S. Turcot
Direction de production
Catherine Comeau
Partenaire de production
Caisse d’économie solidaire Desjardins
Photo du spectacle
Entretien avec Marcus Lindeen et Marianne Ségol
Marcus Lindeen et Marianne Ségol, les artistes à l’origine de L’aventure invisible, ont pris un moment entre deux répétitions pour nous parler du spectacle et de leur démarche. Voici un extrait de la retranscription de l’entretien. Découvrez la version intégrale pour en apprendre plus!
La curiosité comme moteur du spectacle
Marcus : Pour L’aventure invisible, le public et les interprètes sont assis très proches les un·es des autres. Nous avons créé un dispositif sans plateau traditionnel. C’est un théâtre où on est dans l’écoute d’une conversation, pas dans un jeu théâtral au sens classique.
Marianne : Le quatrième mur est très trouble, ce qui reflète aussi le sujet de la pièce et sa fluidité. Nous tentons de faire un théâtre sans plateau, mais aussi sans conflit au centre. Les performeur·euses sont immobiles, c’est le texte qui est vraiment le personnage central du spectacle.
Contrairement au théâtre classique où il y a toujours un conflit à résoudre, ici nous créons un rapport empathique aux histoires. Chacun·e a son point de vue, chacun·e a été traversé·e par le sujet. C’est important : les personnes que Marcus interviewe ont toujours vécu elles-mêmes une expérience identitaire forte. Nous ne sommes jamais dans un rapport voyeur, mais dans l’acceptation de la parole de l’autre.
Marcus : Le conflit n’est pas le moteur du spectacle. C’est plutôt la curiosité pour la vie des autres.
Dans les médias
[O]n est pendus aux lèvres des personnages. Si le charme opère à ce point, c’est que les confessions sont passionnantes, c’est-à-dire informatives et émouvantes, sérieuses et cocasses, mais aussi parce qu’elles sont fort habilement placées en résonances les unes par rapport aux autres, et qu’elles nous incitent à remettre en cause nos certitudes en ce qui a trait à la plasticité de nos vies, à la fluidité de nos identités, à la redéfinition de nos frontières.
Christian Saint-Pierre, Le Devoir, 16 octobre 2025 Sitôt l’aventure terminée, on éprouve déjà de la nostalgie pour la conversation empathique entre ces trois personnes qui ont su nous tenir sous le charme, mais aussi envers cette communion avec nos camarades de spectacle devenu·es complices d’une soirée.
Caroline Coicou Mangerel, Revue Jeu, 21 octobre 2025 Le jeu est très minimaliste […], il y a quelque chose de formidable là-dedans
Rose St-Pierre, Le 15-18 (ICI Première), 20 octobre 2025 On sent tout de suite que la scénographie nous invite au partage et à la discussion. […] C’est vraiment une expérience unique.
Étienne Martel, Les sirènes (CISM), 19 octobre 2025 (à partir de 51:55) Cet échange fictif de témoignages réels se veut remarquablement crédible et donne l’impression que ce sont bien ceux qui ont vécu ces récits qui les racontent.
Luc Lecavalier, mattv, 16 octobre 2025 On essaye d’éviter le voyeurisme […] Le dispositif n’est pas frontal, mais circulaire. Donc le public est assis très proche, à côté des performeur·euses. C’est une situation théâtrale sans plateau, en fait. Donc tu écoutes juste le dialogue dans un proximité très intimiste.
Marcus Lindeen et Marianne Ségol, en entrevue avec Denis-Martin Chabot, Aux Quotidiens, 14 octobre 2025 Pour cette pièce, la dramaturge veut amener le public à faire preuve d’écoute et à porter un regard bienveillant et sans jugement.
Théo Bou Eid, atuvu.ca, 6 octobre 2025 L’aventure invisible invite à l’empathie et la compréhension de l’autre ou le temps de l’écoute et la seule mise en partage font un spectacle passionnant, et nous laissent, en confiance, réfléchir sincèrement à ce qui fonde cette curieuse notion d’identité.
Agnès Dopff, Mouvement Marcus Lindeen parvient à nous faire entendre ces témoignages dans leurs moindres détails en nous plongeant dans un état de quiétude et de réceptivité étonnant (…) L’aventure invisible s’impose comme l’une des créations les plus captivantes de la saison.
Igor Hansen-Løve, Les Inrockuptibles, 23 octobre 2020 Aidé par l’intelligence du dispositif en gradins circulaires ou performeurs et spectateurs partagent le même espace, Marcus Lindeen ne cherche pas à nous émouvoir mais à nous entraîner dans ses explorations, à nous faire partager ses fascinations pour ces cas où l’individu vacille, et le questionnement identitaire qui s’ensuit. Il y parvient, degré après degré, et, de fait, c’est fascinant.
Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart, 15 octobre 2020 Autant de trajectoires singulières, hors normes, dont sont ici explorés les ressorts les plus intimes. (…) Ce théâtre de témoignages ouvre une fenêtre sur la richesse des expériences humaines…
Emmanuelle Bouchez, Télérama
Photos des artistes
Marcus Lindeen
Marcus Lindeen est auteur, metteur en scène et réalisateur de films.
En 2022, il crée La Trilogie des identités, composée des pièces Orlando et Mikael, Wild Minds et L’aventure invisible. Ses performances sont présentées au T2G dans le cadre du Festival d’Automne, à la Schaubühne de Berlin, Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles, Piccolo Teatro de Milan et aux Wiener Festwochen.
Son dernier film documentaire, The Raft, est sorti en salles en France et dans onze autres pays en 2018 après avoir remporté plusieurs prix et avoir été présenté dans plus de 50 festivals (IDFA, BFI Londres, Zürich, Melbourne, Sao Paolo, Moscou). La scénographie du film a été exposée au Centre Pompidou à Paris en tant qu’installation artistique. Le film a été sélectionné au New York Times Critic’s Picks, a été diffusé sur BBC Storyville et a décroché le Prix Europa du meilleur documentaire télévisé européen en 2019. Le même prix a été décerné au premier film de Marcus Lindeen, Regretters, en 2011. La même année, son deuxième film Accidentes Gloriosos, une fiction coréalisée avec Mauro Andrizzi, a été présenté à la Mostra de Venise, où il a reçu le prix du meilleur moyen-métrage.
Marcus Lindeen étudie la mise en scène au Dramatiska Institutet à Stockholm (Le Conservatoire national supérieur d’art dramatique). Il fait ses débuts en 2006 avec Regretters, pièce de théâtre et film documentaire. Parmi ses œuvres théâtrales, on peut citer : The Archive of Unrealized Dreams and Visions (Stockholms stadsteater, 2012) et A lost Generation (Dramaten, 2013) joué au Parlement suédois, ainsi que pour la télévision.
Marcus Lindeen est artiste associé au Piccolo Teatro de Milan. Avec Marianne Ségol, il est artiste associé du Quai, CDN d’Angers Pays de la Loire, au CDN de Besançon et au CDN d’Orléans.
Marianne Ségol
Dramaturge et traductrice du suédois et du norvégien, Marianne Ségol travaille régulièrement en Suède et en France en tant que dramaturge avec différent·es auteur·rices et metteur·es en scène. Elle se rend aussi régulièrement en Scandinavie pour découvrir des créations, rencontrer des auteur·rice·s, des directeur·rices de théâtre et des agent·es. En France, elle s’attache à découvrir et à faire connaître les nouvelles voix du théâtre nordique. Elle a traduit une quarantaine de pièces et une trentaine de romans. Elle traduit des auteur·rices de théâtre comme Sara Stridsberg, Jonas Hassen Khemiri, Jon Fosse, Monica Isakstuen, Arne Lygre, Suzanne Osten… des auteurs réalisateurs comme Lars von Trier et des auteur·rices de romans comme Henning Mankell, Sami Saïd, Håkan Nesser, Per Olov Enquist. Nombre de ses traductions sont publiées, et régulièrement montées en France et dans des pays francophones.
Depuis 2016, elle coordonne le comité nordique de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale. Depuis 2017, elle travaille comme conceptrice, dramaturge et traductrice avec Marcus Lindeen. En 2022, ils ont créé ensemble La Trilogie des identités composée des pièces Orlando et Mikael, Wild Minds et L’aventure invisible. Les performances ont été présentées au T2G dans le cadre du Festival d’Automne, à la Schaubühne de Berlin, Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles, Piccolo Teatro de Milan et aux Wiener Festwochen. Ensemble ils ont monté la compagnie Wild Minds.
En 2021, le prix Médicis du roman étranger a été attribué à La Clause paternelle de Jonas Jassen Khemiri dans sa traduction. En 2021, elle reçoit le prix de la traduction de l’Académie suédoise. Depuis 2021, elle est artiste associée au Méta-CDN de Poitou-Charentes et avec Marcus Lindeen au Quai, CDN d’Angers Pays de la Loire, au CDN de Besançon et au CDN d’Orléans.
Mo Bolduc
Mo Bolduc est un·e artiste queer pluridisciplinaire originaire du Nouveau-Brunswick qui habite maintenant Montréal. Iel a reçu son diplôme de l’Université de Moncton en Art dramatique en 2018 et œuvre en poésie depuis 2014. On a pu voir Mo sur scène dans le cadre de nombreux festivals littéraires, tels que le Festival Frye, le Festival de la poésie de Montréal ainsi que le Festival international de la Poésie de Trois-Rivières. L’artiste a participé à quelques productions théâtrales, notamment Winslow d’Herménégilde Chiasson, présenté au Théâtre l’Escaouette à Moncton (NB). On peut aussi voir Mo dans Matin Ecchymose (2020), un court-métrage expérimental de la réalisatrice Émilie Peltier présenté entre autres en Allemagne, en Italie et en Guinée. Son second recueil de poésie, Matin Onguent, qui approfondit sa recherche des relations amoureuses et des limites du langage à travers une quête identitaire rugueuse, a été publié aux Éditions Perce-Neige en 2021.
Alexis Grimard
Né un 24 mai, à L’Assomption, Alexis développe dès son plus jeune âge une passion profonde pour le cinéma, le théâtre et l’ensemble des arts de la scène. Actuellement étudiant en Arts, lettres et communication au cégep André-Grasset (arts/études), il conjugue formation académique et engagements professionnels avec rigueur et détermination. Polyvalent, il possède une expérience significative en jeu dramatique, en humour et en création audiovisuelle. À travers des projets tels que « La Soirée Chemise d’Or », une compétition d’humour au profit du Club des Petits Déjeuners, il démontre une capacité à mobiliser et à organiser, tout en liant sa pratique artistique à des causes sociales qui lui tiennent à cœur. Sa participation à l’initiative « Les Créateurs », sous le mentorat d’Anas Hassouna, a enrichi son parcours de précieuses compétences et d’un réseau professionnel solide. Artiste engagé, créatif et réfléchi, Alexis incarne une nouvelle génération de créateurs alliant exigence artistique, conscience sociale et volonté de faire rayonner des projets porteurs de sens.
Binéka Danièle Lissouba
Franco-congolaise née à Paris, aujourd’hui Québécoise d’adoption, Binéka Danièle Lissouba vit à Montréal, au Canada. Auteure, journaliste, animatrice radio, narratrice-interprète, conférencière et conteuse en Europe et en Afrique, elle enseigne actuellement la littérature francophone et le français langue seconde dans deux universités québécoises, McGill et Concordia.
Affiche
Portrait en fond par Jodi Heartz et Alex Blouin
Conception et design par Principal


















