septembre 2025 | |
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mardi 16 | 20 h |
mercredi 17 | 19 h |
jeudi 18 | 20 h |
vendredi 19 | 19 h |
samedi 20 | 15 h |
mardi 23 | 20 h |
mercredi 24 * | 19 h |
jeudi 25 | 20 h |
vendredi 26 | 19 h |
samedi 27 | 15 h |
Résumé
« Est-ce que les morts rêvent? Si les morts rêvent, est-ce que vous pourriez s’il vous plaît rêver de moi encore? »
1950 : Jimmy, un jeune coiffeur, naît dans le rêve d’un général américain homophobe. Au moment où il s’apprête à embrasser l’homme qu’il aime dans son salon de barbier, le cœur du rêveur cesse de battre. Jimmy demeure alors suspendu dans ce moment précis de volupté. Cinquante ans plus tard, le temps se remet à bouger et il reprend vie, mais se retrouve prisonnier des songes baroques d’une actrice montréalaise qui s’éprend violemment de lui.
Jimmy, créature de rêve, première œuvre solo de Marie Brassard (texte, interprétation et mise en scène) est créée officiellement, dans sa forme finale, en 2001 dans le cadre du Festival de théâtre des Amériques (FTA). Ce spectacle marque la naissance de sa compagnie Infrarouge, dont elle assume la direction générale et artistique, et de l’innovant travail de transformation de la voix qui caractérise sa démarche. Après avoir travaillé pendant plusieurs années en collectif, Brassard avait le désir d’explorer l’étrangeté de ses intuitions personnelles. En résulte un solo théâtral singulier, une invitation dans les méandres de la pensée, au cœur d’un monde onirique aussi drôle qu’inquiétant.
Cette reprise de Jimmy, créature de rêve au Prospero souligne les 25 ans de sa création. Pour célébrer cet anniversaire, la pièce est recréée dans sa version intégrale, sans modifications ni mises à jour. Tel un artéfact surgissant du passé, l’objet artistique original résonne ainsi dans notre monde actuel. Le public a donc la chance de voir ou revoir cette œuvre phare du répertoire, applaudie en français et en anglais dans plus de quarante villes de 17 pays. Un spectacle qui demeure, encore aujourd’hui, aussi pertinent et fascinant.
Durée
1 h 10
Une création
Infrarouge
En coproduction avec
le Festival de théâtre des Amériques
Texte, mise en scène et interprétation
Marie Brassard
Scénographie et accessoires
Simon Guilbault
Lumière
Eric Fauque
Conseil au son et réalisation de la bande sonore
Michel F. Côté
Coiffure
Matthieu Tessier
Assistance à la scénographie
Catherine Chagnon
Construction du décor
Acmé Services Scéniques
Confection de l’oiseau
Atelier des Griffons
Régie son
Alexander MacSween
Direction technique et régie lumière
Romane Bocquet
Direction de production
Anne McDougall
Remerciements
Richard Desrochers, Jean Christian Gagnon, Marie-Hélène Falcon, Michel Bernatchez
La chanson Love Hurts interprétée par le groupe Nazareth a été composée par Boudleaux Bryant.
Dans sa version finale, Jimmy, créature de rêve, a été créé dans le cadre du Festival de théâtre des Amériques (maintenant FTA), au mois de juin 2001.
Photos à la créations
Dans les médias
Obscène, hilarant, inquiétant, évitant avec élégance toutes les facilités du one-(wo) man show, le spectacle de Marie brassard nous rend au réel en plein rêve éveillé.
Alain Dreyfus, Libération (France), 9 février 2002. Jimmy, dans son ambiguïté, est bien sûr aussi une métaphore du théâtre lui-même. La cohérence avec laquelle Brassard déploie cette image presque sans effort fait de Jimmy une grande pièce.
Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne), 22 septembre 2005. Marie Brassard knows that a tiny gesture or half a line of text can suggest a world of meaning. With laconic, dry humor, a few theatrical tricks and a touch of postmodernism, she draws the audience into a series of Russian doll scenarios that circle onto themselves and are alternately claustrophobic and liberating. A world class, impeccable piece of theatre, not to be missed.
Jon Kaplan, Now (Toronto), 15 décembre 2005. Marie Brassard est de la tribu des surréalistes; ses songes sont sa toile et on a hâte d’en être victimes.
Alexandre Demidoff, Le Temps (Suisse), 7 septembre 2007. A Murky Dream World of Subconscious Characters… Marie Brassard’s one-woman show Jimmy is about the stuff of dreams — well, a dream figure, a recurring visitor in the nocturnal imaginings of a slumbering American Army general and an actress. Audiences may not readily comprehend the strange landscape of the unconscious that the play navigates, but the tall, braided Ms. Brassard is a captivating guide through an enchanting, if unsettling, realm.
Andy Webster, The New York Times, 29 mai 2009. This is vital, world-class theatre not to be missed. Definitely the best thing I’ve seen this year.
The Irish Times (Dublin) Artists sometimes claim to be tapping the unconscious when they are actually bogging themselves down in patchy surrealism. But Brassard, an artist of rare gifts, makes good on the promise. She evokes dreaming’s borderlessness, its sense that no identity is ever entirely within our control […] Did it really end? The audience tiptoes out destabilized, worried they may be dreaming still
Helen Shaw, New York Time Out Her remarkable performance raises fascinating, existential questions about identity.
The Age (Australie)
Photos des artistes
Marie Brassard
Marie Brassard est actrice, auteure, metteure en scène et réalisatrice. En 2001, elle amorce une carrière solo en fondant la compagnie Infrarouge, dont elle assume la direction générale et artistique. Depuis, en étroite collaboration avec des musicien·nes et artistes visuel·les, elle crée des spectacles aux atmosphères surréelles où la vidéo, la lumière et le son occupent une place royale. Ses pièces ont été présentées dans plusieurs villes, dans vingt-cinq pays d’Amérique et d’Europe ainsi qu’au Japon, en Chine et en Australie. Présenté au Macao Arts Festival l’an dernier, le spectacle La fureur de ce que je pense, collage de textes de Nelly Arcan créé en 2013, est toujours en circulation.
Pendant la pandémie, elle a travaillé avec le centre PHI à titre de coconceptrice et scénariste de L’INFINI, une exposition immersive mettant en scène les films de réalité virtuelle tournés dans la Station spatiale internationale par Félix & Paul. À la même période, elle dirigeait une équipe japonaise en répétition et en tournage à distance à Tokyo, Kinosaki et Toyooka, près de la mer du Japon. Ce travail a été intégré au spectacle Violence, qui a depuis été présenté à Montréal, Ottawa, Athènes et Guadalajara. L’installation itinérante UV/Violence témoigne de cette expérience. Son premier long-métrage, intitulé Le train, qu’elle a scénarisé et réalisé, sort cet automne.
Marie a été décorée de l’Ordre des arts et des lettres du Québec en 2016. En 2022, elle recevait le prix Siminovitch, le prix le plus prestigieux au Canada, pour la nature innovatrice de son travail de mise en scène.
Affiche
Portrait par Jodi Heartz et Alex Blouin
Photos de la production originale par Simon Guilbault
Conception et design par Principal