29 avril au 17 mai 2014
Résumé
Après avoir présenté Gunshot de Lula West dans la salle intime en 2011, Eugénie Beaudry revient avec sa deuxième création. « Ça commence, dit-elle, par une fermeture d’usine. Le genre de fermeture qui tue une ville. Ça arrive partout, ça fait son temps aux nouvelles, puis on oublie. Sara-Lee, elle, est sur le point d’apprendre que sa ville agonise. Armée de ses doubles-foyers, elle creuse dans le fond de sa cave. Elle creuse depuis 15 ans pour ne pas avoir à émerger dans le monde, étouffée par des phobies non-traitées. Creuser. Chercher une relique qu’elle pourrait chérir. Ou la vendre pour faire vivre son père, directeur d’usine déchu. La visite impromptue d’une ancienne amie précipitera Sara-Lee dans la conception d’un plan de relance foireux : combat atypique au pays des asociaux. »
Durée du spectacle : 1 h 30 sans entracte
Production
Le Laboratoire, théâtre de (ré)création contemporaine
Texte et mise en scène
Eugénie Beaudry
Avec
Édith Arvisais, Joseph Bellerose, Yannick Chapdelaine, Isabelle Guérard, Mariane Lamarre
Assistance à la mise en scène
Sonia Montagne
Scénographie et costumes
Karine Galarneau
Éclairages
Anne-Marie Rodrigue-Lecours
Musique
Benoît Finley
Crédit photo
Eugénie Beaudry
Photos
En vidéo
Dans les médias
L’ensemble […] dégage une très grande humanité, un humour sympathique qui explore, sur une trame sonore délicate et habillement utilisée, plusieurs facettes de la psyché humaine en période de trouble et de changement : les lumineuses qui se trouvent à la surface et les plus sombres, généralement au fond d’un trou.
F. Deglise, Le Devoir, 2 mai 2014 Ah! Ce texte! Imaginatif et coloré, rempli d’expressions et de répliques saugrenues et hautes en couleur. Une jeune dramaturge pleine de talent qui donne vie sous nos yeux à des personnages irrésistibles. Le résultat est plus que convainquant, plein de sève, de vie et de tendresse.
M-C. Girard, Huffington Post, 2 mai 2014 Édith Arvisais […] qui était de la première pièce de l’auteur, Gunshot de Lulla West, revêt cette fois les traits d’une déficiente légère avec véracité, subtilité et justesse. […] Joseph Bellerose livre une performance physiquement éprouvante, Yannick Chapdelaine rend le jeu tout en finesse.
M-M., Borduas, Artichaut Magazine, 2 mai 2014 Édith ARVISAIS was fascinating in her performance as the mentally challenged Sara-Lee. Her playful bantering and flirtations with Yannick CHAPDELAINE as Jo the boy- next- door, pulls at your heart strings throughout the play and especially during the dramatic conclusion.
G. P.M. Roy, Mountain Lake PBS, 8 mai 2014