25 mars au 12 avril 2014
Deux marginaux dans la jeune trentaine passent leurs journées dans la cour arrière d’un café à élaborer des théories sur l’univers, boire du thé magique, improviser des chansons, discuter de Charles Bukowski. Alors qu’un adolescent solitaire travaillant au café se voit forcé de les chasser, les deux hommes décident de le prendre sous leur aile et de lui apprendre tout ce qu’ils savent de la vie.
Les flâneurs célestes évoque avec finesse les thèmes de l’amour, la mort, la vie, l’amitié et l’art en donnant la parole à des personnages oubliés. Écrite par la très jeune dramaturge américaine Annie Baker, la pièce a connu un énorme succès critique et populaire lors de sa création en 2010 à New York.
Durée du spectacle : 1 h 30 sans entracte
Production
LAB87
De
Annie Baker
Mise en scène
Jean-Simon Traversy
Avec
Laurent Pitre, Mathieu Quesnel, Éric Robidoux
Assistance à la mise en scène
David Laurin
Scénographie, costumes et accessoires
Cédric Lord
Éclairages et direction technique
Renaud Pettigrew
Crédit photo
David Laurin
[…] production dirigée avec doigté par Jean-Simon Traversy […] et est porté par un brillant trio d’acteurs. Dans le rôle de Kevin, Éric Robidoux est renversant! Dans le rôle d’Evan, le jeune Laurent Pitre est une révélation ! […] un spectacle remplie de finesse et d’humanité.
L. Boulanger, La Presse, 30 mars 2014 […] Créée Off-Broadway, où elle a reçu un prix Obie en 2010, la pièce a cette beauté de donner la vedette à des êtres résolument en marge d’une société axée sur la productivité […] Mathieu Quesnel impose une présence tranquille qui s’exprime beaucoup à travers la musique. Et le débutant Laurent Pitre se révèle parfaitement crédible en adolescent candide […]
M. Labrecque, Le Devoir, 31 mars 2014 La mise en scène de Jean-Simon Traversy approche ces personnages avec une troublante véracité, s’appuyant sur un trio d’acteurs hyper-solides […]
P. Couture, Voir, 2 avril 2014 […] On rit d’ailleurs beaucoup – […] Les Flâneurs célestes n’est pas une pièce qui se veut moralisatrice, ou même réflexive ; elle ne fait que constater et rapporter la vie des gens ordinaires, avec ce qu’elle comporte de drôleries et de tristesse.
C. Mathieu, Sors-tu.ca, 31 mars 2014 À la fois troublante et douce pour l’âme […] Le théâtre américain fait de plus en plus place à l’homme à travers sa fragilité la plus humaine et la plus désarmante […] L’intériorité de Jasper est magistralement bien rendue par Mathieu Quesnel.
É. Bigras-Ouimet, 2 avril 2014