Salle intime

L’histoire de comment je me suis séparée en deux

12 → 30 NOV 2024

Texte, idéation, mise en scène et interprétation
Hoda Adra

Co-mise en scène
Marc Béland

Plus de billets disponibles
novembre 2024
mardi 1220 h (Complet)
mercredi 1319 h (Complet)
jeudi 1420 h (Complet)
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* Rencontre avec l’équipe après la pièce

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Vous pouvez aussi prendre une chance et vous présenter au guichet le soir même. Il arrive que des billets soient remis en vente peu avant le début de la représentation.

Résumé

« Mais comment tu racontes quand de là où tu arrives on t’a enterré la gorge et là où tu atterris la parole n’a aucune portée? »

Partie de la lointaine contrée de la Brumanie, une femme débarque au Québec afin d’y mener une mission de courte durée. Là d’où elle vient, une brume opaque avale l’horizon et des boules roses logées dans les gorges des femmes étouffent leurs voix et leurs pleurs. Dans son périple, la voyageuse vit une expérience inattendue : elle se divise en deux et fait la connaissance d’un fantôme rose assoiffé de nouvelles expériences. C’est au milieu de carnets de notes, de dessins colorés et d’objets fabriqués avec ingéniosité qu’elle nous accueille pour nous raconter l’histoire d’une filiation essentielle, d’un déchirement intérieur et d’une réalité géopolitique complexe qui nous concernent toustes.

Propulsé par l’urgence de dire, le récit de Hoda Adra est rugueux, joyeux, libérateur, et se déjoue brillamment de toutes les attentes. Telle une funambule vacillante, elle danse sur la corde raide entre intime et systémique, documentaire et réalisme magique, vulnérabilité et résistance. L’histoire de comment je me suis séparée en deux, dont la mise en scène est co-signée avec Marc Béland, emprunte au conte, au théâtre d’objet et à la tradition orale arabe hakawati afin d’investiguer le lien qui unit la parole et le vécu.

Hoda Adra est une poète, traductrice et performeuse née au Liban. Accueillie en résidence au Banff Centre dans le cadre du Spoken Word program et lauréate de la troisième édition de Voi·e·s·x Théâtrales, Adra multiplie les occasions de faire résonner sa parole poétique. Ses traductions d’histoires orales palestiniennes, rassemblées dans le livre Voices of the Nakba (Pluto Press, 2021) lui ont valu le prix PEN Translates. Elle a aussi reçu en mai dernier le prix Joseph-S.-Stauffer, remis par le Conseil des arts du Canada à des artistes au talent prometteur.

  • Une création de

    Hoda Adra

  • Texte, idéation, mise en scène et interprétation

    Hoda Adra

  • Co-mise en scène

    Marc Béland

  • Lumière

    Catherine Fée-Pigeon

  • Conseil à l’écriture

    Carole Fréchette

  • Conseil artistique

    Clea Minaker

  • Ami·e du Fantôme Rose

    Lo Sirois

  • Regards extérieurs

    Malika Rafa, Fanny Tousignant, Christelle Franca, Nadim Maghzal, Aida Sabra, Zaki Mahfoud, Charly Mullot

  • Direction technique

    Catherine Fée-Pigeon

  • Avec le soutien du

    Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts du Canada, Conseil des arts de Montréal

  • Résidences de création

    Prospero, MAI, Voix Théâtrales (Conseil des arts de Montréal, Centre des auteurs dramatiques [CEAD], LA SERRE — arts vivants)

  • Hoda Adra a bénéficié du soutien du Centre de services du Théâtre Aux Écuries pour la réalisation de cette production.

     

Soutenir

En marge du spectacle, Hoda Adra vend des affiches dont 100 % des revenus vont directement à Offre Joie. Cet organisme libanais par le peuple et pour le peuple subvient activement aux besoins des familles déplacées au Liban à travers la mise en place d’un centre d’accueil et d’une cuisine collective.

Pour avoir l’affiche d’un dessin que Hoda a créé pour le spectacle, vous devez simplement montrer une preuve de don de 15 $US et plus à la personne qui tient la table de vente dans le hall du théâtre. Hoda tient à soutenir cet organisme pour lequel elle a été bénévole durant son adolescence en participant à des chantiers de réhabilitation de camps de réfugié·es palestinien·nes à Tripoli, sa ville natale.

Faites un don
En savoir plus sur l’organisme : cliquez ici
Hoda Adra remercie les personnes qui ont offert d’imprimer gratuitement les affiches : @ndreav, @amerypress, @nogloss.riso.

Bande-annonce

Photos du spectacle

Dans les médias

  • C’est un spectacle qu’il faut absolument voir puisqu’il est touchant, prenant, drôle, parfois enrageant, mais essentiel […] Malgré la lourdeur, l’importance et l’urgence de son message, [Hoda Adra] a une façon de rendre ça avec une candeur qui est parfois désarmante.

  • [Hoda Adra] nous invite à un voyage introspectif et poétique, où l’intime se mêle au politique pour créer une œuvre à la fois touchante et puissante.

  • C’est très politique comme pièce, mais en même temps, super intime […] C’est une pièce qui m’a énormément émue, qui a remué beaucoup de choses […] Ça m’a pas souvent été donné d’entendre ces enjeux exprimés de cette façon-là et c’est poignant.

  • Il y a des moments très très forts dans la pièce, des moments super ingénieux […] D’une très grande actualité.

  • [Hoda Adra] nous livre son témoignage truffé de moments touchants tout autant que de moments cocasses.

  • [Marc Béland] a compris mon besoin de rester moi-même, de jouer et m’amuser sur scène. Il a réussi à préserver ça, je n’ai pas besoin de me masquer. Il a compris l’aspect performatif de l’œuvre et il a compris les sensibilités du sujet.

  • Everyone’s dream is to actually have a homeland at one point, but History keeps repeating itself. […] This story, I just can’t fix it in time, the way I wrote it a few years ago… The way it is transposed in the body is very linked to my own lived experience in the moment. (Traduction libre : Le rêve de chacun·e est d’avoir une patrie un jour, mais l’Histoire ne cesse de se répéter. […] Cette histoire, je ne peux pas la fixer dans le temps, telle que je l’ai écrite il y a quelques années… La façon dont elle est transposée dans le corps est très liée à ma propre expérience vécue à ce moment-là.

  • Ça a commencé sans vraiment une intention de raconter au public, mais vraiment plutôt de me raconter mon parcours à moi-même. Ça a commencé par l’écriture. […] Je comprenais pas exactement ce qui m’avait amenée ici. Est-ce que c’est moi qui a pris la décision ou bien c’était en fait d’autre forces, plutôt géopolitiques?

Photos des artistes

Hoda Adra

Née au Liban, élevée en Arabie saoudite et adoptée par Montréal, Hoda Adra crée au croisement entre l’écriture, le poème, le dessin, et la scène. Sa pratique s’ancre dans l’oralité comme espace de résistance. Ses œuvres investiguent l’apartheid du genre, l’histoire orale avortée, et l’emprise des gouvernements sur nos corps. S’inspirant de l’enfance, du surréalisme et de la physique quantique, Hoda privilégie le lo-fi pour créer urgemment. Pour rappeler que - le temps d’une histoire (et depuis la nuit des temps) - nos cœurs constellés deviennent des espaces de réimagination collective.

Depuis 2019, tissant des résidences au Banff Centre Spoken Word Programme, au MAI et au Théâtre Prospero, Hoda crée son solo L’Histoire de comment je me suis séparée en deux avec le soutien de LA SERRE — arts vivants et du CEAD. Ses poèmes et ses traductions sont parus dans des revues et des anthologies dont Le Merle, El Ghourabaa, Al Hayya, Diverses Syllabes, Estuaire, Another Room to Live in, Voices of the Nakba. Sa voix s’est faite entendre au Canadian Festival of Spoken Word, au Festival International de Littérature, au Festival du Jamais Lu, et dans un lointain passé, elle a remporté la médaille au Grand Slam. Elle a reçu en mai dernier le prix Joseph-S.-Stauffer, remis par le Conseil des arts du Canada à des artistes au talent prometteur.

Marc Béland

Diplômé en théâtre du Cégep Lionel-Groulx, Marc Béland est une figure dominante de sa génération. À ses débuts, il fait sa marque comme danseur moderne avec la compagnie de danse La La La Human Steps, de 1984 à 1989. Comme interprète, il a joué, entre autres, dans Abîmés, quatre courtes pièces, Pelléas et Mélisande, Richard III, Being at home with Claude, Le polygraphe, Le roi Lear, Cabaret neiges noires, La mouette et Le visiteur. En 2004, il a remporté le prix Gascon-Roux et le Masque du meilleur acteur pour son interprétation de Donatien Marcassilar dans L’asile de la pureté. Il a été de Woyzeck, Ha Ha!…, L’Opéra de quat’sous, Pour un oui ou pour un non, La cerisaie et Le repas des fauves. Il a réalisé plusieurs mises en scène, dont Le fou de Dieu, La petite scrap, Il mondo della luna, Hamlet, Douze hommes rapaillés (prix de la meilleure mise en scène au Gala de l’ADISQ, 2012), Les bonnes, La symphonie rapaillée et Un reel ben beau, ben triste.

À la télévision, il a joué dans Annie et ses hommes (quatre prix Gémeaux pour son interprétation), Le négociateur, L’héritière de Grande Ourse, Fortier, Emma, Virginie, Trauma, Toute la vérité, 30 vies, Les bobos, Mémoires vives, Les jeunes loups et Victor Lessard. Dernièrement, il joue dans les séries Ruptures, Trop, 5e rang et Après. Au cinéma, on a pu le voir dans Guide de la petite vengeance, Toi, 2 fois une femme, La cicatrice et L’origine des espèces. En 2015, il est de la distribution de Nelly de Anne Émond et, plus récemment, de celle d’Aline de Valérie Lemercier et de La fonte des glaces de François Péloquin.

Catherine Fée-Pigeon

Catherine Fée-Pigeon, éclairagiste des arts vivants depuis 2013, allie habilement sa passion pour l’éclairage et les arts médiatiques. C’est au cours de ses études en Intermedia and Cyberarts à Concordia qu’iel fait ses premiers pas dans le monde de la scène en éclairant les performances du Art Matters Festival. Dès lors, l’éclairage devient le pilier central de sa pratique artistique et reste toujours étroitement liée aux nouvelles technologies. Ses créations sont souvent le fruit d’une approche technique complexe, mêlant programmation avancée, utilisation de logiciels tiers et dispositifs électroniques. Forte de ses expériences dans le domaine musical, Catherine élargit ses compétences en programmation live, enrichissant ainsi ses conceptions pour le théâtre et la danse. De manière réciproque, son travail dans le domaine musical imprègne ses créations d’une dimension théâtrale unique.

Au cours des deux dernières années, Catherine a tourné avec le spectacle Crash des Louanges, et a conçu les éclairages pour les derniers spectacles de Claire Renaud, Laakuluk Williamson Bathory et Claudia Chan Tak. Son implication ne se limite pas à l’éclairage ; iel a également incarné un personnage secondaire dans le spectacle Explosion de Pleurer Dans’ Douche, tout en continuant de mettre en lumière l’ensemble de la production.

  • Affiche

    Photo par Jodi Heartz et Alex Blouin | Design par Principal