novembre 2024 | |
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mardi 5 | 20 h |
mercredi 6 | 19 h |
jeudi 7 | 20 h |
vendredi 8 | 19 h |
samedi 9 | 16 h |
mardi 12 | 20 h |
mercredi 13 * | 19 h |
jeudi 14 | 20 h |
vendredi 15 | 19 h |
samedi 16 | 16 h |
Résumé
« Je prends plaisir à m’exhiber
je ne m’en cache pas je l’assume
Entièrement
Mais toi?
Pourquoi tu me regardes? »
Après un fulgurant succès critique et public lors de sa création en 2023, Homicide est présenté en reprise cet automne pour permettre au plus grand nombre d’assister à ce « moment de théâtre exceptionnel » (ICI Radio-Canada Première).
Un fait divers d’une brutalité sans nom : un jeune homme tue un étranger rencontré en ligne. Il outrage le corps, filme et diffuse son crime qui sera partagé par des milliers d’internautes horrifié·es, mais fasciné·es. Pour le meurtrier, ce geste horrible dresse les fondements d’une nouvelle société numérique. De quoi ce discours mégalomane est-il le symptôme? Quelles vérités se cachent derrière la figure du monstre?
Homicide propose une plongée vertigineuse dans la psyché d’un garçon qui cherche à combler son besoin insatiable d’exister, se repaît dans la contemplation de sa propre image et s’affaire à construire une mythologie personnelle. Pour faire ce voyage, il faudra s’interroger sur notre rapport à l’autre, au désir, à la cruauté et éclairer nos parts d’ombre. C’est le prix à payer pour redonner aux victimes, trop souvent oubliées, leur dignité.
L’auteur Pascal Brullemans et la metteuse en scène Nini Bélanger poursuivent une démarche qui explore la matière documentaire. Inspiré d’une histoire réelle, le texte réorganise les faits pour sonder les enjeux identitaires métamorphosés par la révolution numérique. Dans un univers où réalité et fiction se confondent, Homicide invite le public à faire des allers-retours entre les méandres du web et la commémoration sacrée, entre l’inhumanité et la compassion. L’acteur Dany Boudreault offre « l’une des plus fortes performances de sa carrière » (La Presse) dans cette partition à la hauteur de son talent, un récit polyphonique oscillant entre l’horreur et le fantasme, révélateur d’une société sous influence.
Veuillez noter que le spectacle contient des effets stroboscopiques.
La pièce s’adresse à un public averti en raison des thèmes abordés. Voir la fiche d’avertissement pour plus de détails.
Déconseillé aux personnes de moins de 16 ans.
Durée
1 h 35
Fiche d’avertissement
Une création de
Projet MÛ
Texte
Pascal Brullemans
Mise en scène
Nini Bélanger
Avec
Dany Boudreault, Christian Rangel
Scénographie et costumes
Marilène Bastien
Lumière
Cédric Delorme-Bouchard
Musique
Navet Confit
Conception vidéo
Julien Blais
Maquillages
Sylvie Rolland Provost
Dramaturgie
Mathilde Benignus
Voix
Charlie Monty
Assistance à la mise en scène et régie
Roxanne Gallant
Chef sonorisation
Chloé Rivest
Chef vidéo
Dominique Hawry
Direction technique
Clémence Doray, Nicolas Jalbert (reprise)
Direction de production
Catherine Alepin
Avec le soutien de
Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts de Montréal, Conseil des arts du Canada
Résidences de création
Théâtre Aux Écuries, Théâtre Prospero
Remerciements
Harold Bergeron de la Compagnie Jean Duceppe, Espace Libre, Duceppe
Bande-annonce
Photos du spectacle
Dans les médias
Photos des artistes
Pascal Brullemans
L’auteur Pascal Brullemans partage sa pratique entre écriture traditionnelle et dramaturgie de plateau. Il a écrit plus d’une trentaine de pièces traduites en plusieurs langues et qui ont reçu de nombreux prix. En 2005, la pièce Hippocampe reçoit le prix du meilleur spectacle décerné par l’AQCT. Puis, Beauté, Chaleur et Mort obtient le prix de la meilleure production remis par Carte première, en 2011. Parallèlement, l’auteur amorce une démarche en théâtre jeunesse avec notamment Isberg, puis Vipérine et Moi et l’autre, deux textes qui seront récompensés par le prix Louise-Lahaye. En 2016, il reçoit le prix Michel-Tremblay pour la pièce Ce que nous avons fait. Récemment, le public a pu voir Petite Sorcière, créée par la compagnie Projet MÛ, ainsi que Ceux qui n’existent pas produit par la compagnie de théâtre acrobatique Dynamo. Cette création a également reçu le prix de la meilleure production jeune public décerné par l’AQCT en 2021. Le texte d’Homicide a été publié en novembre 2023 chez Dramaturges éditeurs.
Nini Bélanger
Nini Bélanger est metteuse en scène. À sa sortie de l’École nationale en 2005, elle fonde Projet MÛ, compagnie avec laquelle elle réalise des œuvres fortes tant pour les adultes que pour la jeunesse, en employant un mode de création par cycles : le Cycle de la perte et le Cycle de l’adresse. En 2015, elle crée dans le cadre du Festival TransAmériques, PLAZA, un déambulatoire dans un centre commercial du quartier Côte-des-Neiges de Montréal. En 2022, Nini Bélanger aborde un tout nouveau cycle de création : Contempler la défaite. Ce nouveau cycle dont fait partie Homicide, un projet tissant un lien entre les méandres du deep web et la commémoration sacrée, entre l’inhumanité et la compassion.
Dany Boudreault
Dany Boudreault termine sa formation à l’École nationale de théâtre en 2008. Comme acteur, il a notamment foulé les planches avec Châteaux du ciel, Le songe d’une nuit d’été, ou encore Parce que la nuit, dont il cosigne l’adaptation avec Brigitte Haentjens. Il explore autant la nouvelle dramaturgie que le répertoire, de Shakespeare à Molière, en passant par Tennessee Williams. Au Prospero, on a pu le voir dans Les enivrés, de Viripaev, dans une mise en scène de Florent Siaud et Homicide, dans une mise en scène de Nini Bélanger. Au cinéma, il s’associe à plusieurs distributions dont Nuit blonde, 23 décembre, Confessions, Boris sans Béatrice et Vic et Flo ont vu un ours. À titre d’auteur, Dany a publié plusieurs recueils de poésie et pièces de théâtre, dont sa plus récente, Corps célestes, aux éditions du Quartanier. Il enseigne aux interprètes en formation à l’École nationale de théâtre. Depuis 2012, il co-dirige la compagnie La Messe Basse. Il a récemment foulé les planches au Festival TransAmériques avec Sur tes traces, qu’il a co-écrit et co-mis en scène en collaboration avec l’artiste français Gurshad Shaheman, spectacle repris cette saison au Prospero.
Christian Rangel
Diplômé de l’atelier international de formation théâtrale de Colima (Mexique) et formé au Casa del Teatro de Mexico City, Christian Rangel est un artiste multilingue doté de talents scéniques polyvalents. En tant qu’interprète, il fait partie de différentes productions théâtrales internationales de la compagnie Cuatro Milpas Teatro A.C., dirigée par Janet Pinela, entre 2003 et 2020. Il participe aussi à des projets d’envergure tels que Corps Étrangers (co-prod. Cuatro Milpas/Colima-Mexique + Théâtre de Quat’Sous, 2006), Mariana Olas (Colima, 2008) et Chasseurs (Théâtre de Quat’Sous, 2007). En 2006, il reçoit le prestigieux prix Gustavo Vazquez Montes pour son parcours artistique notable, ce qui lui vaut aussi d’être artiste invité au FTA (volet jeunesse) par l’Office Québec-Amériques pour la jeunesse (OQAJ) pour représenter le Mexique. En 2016, il initie le projet Más allá–Ailleurs, développé au Mexique grâce à une subvention du ministère de la Culture de Colima et crée à Montréal en collaboration avec Eric Jean, Pascal Brullemans, Anne-Catherine Lebeau et Geneviève Lizotte, pour développer un dialogue artistique entre le Québec et le Mexique. Son aventure québécoise se poursuit ensuite avec le spectacle Qui a tué Freebird? pour lequel il parcourt le Québec entre 2017 et 2023. En 2022-2023, il rejoint la création de Homicide au Théâtre Prospero aux côtés de Nini Bélanger et Dany Boudreault, une pièce qui rencontre un large succès autant auprès du public que des critiques. En septembre 2024, il joue dans la pièce Cordes de Bárbara Colio, en première francophone à La Licorne. Christian continue à s’impliquer avec des artistes venus d’horizons divers, notamment d’Amérique Latine, d’Europe de l’Est et du Moyen-Orient.
Affiche
Photo par Jodi Heartz et Alex Blouin | Design par Principal