Salle intime

Iphigénie à Pointe-aux

1 → 19 OCT 2024
SUPPLÉMENTAIRE 19 OCT À 20 H

Texte
Gary Owen

Tradaptation et regard extérieur
Alice Tixidre

Mise en scène
Isabelle Bartkowiak

Avec
Katherine Céré, Virginie Charland, Cassandre Mentor, Caroline Tosti

Plus de billets disponibles
octobre 2024
mardi 120 h (Complet)
mercredi 219 h (Complet)
jeudi 320 h (Complet)
vendredi 419 h (Complet)
samedi 516 h (Complet)
mardi 820 h (Complet)
mercredi 9 *19 h (Complet)
jeudi 1020 h (Complet)
vendredi 1119 h (Complet)
samedi 1216 h (Complet)
mardi 1520 h (Complet)
mercredi 1619 h (Complet)
jeudi 1720 h (Complet)
vendredi 1819 h (Complet)
samedi 1916 h (Complet)
samedi 1920 h (Complet)
* Rencontre avec l’équipe après la pièce

Supplémentaire ajoutée le 19 octobre à 20 h

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Résumé

« Vous autres-là, chacun d’entre vous
Vous avez une dette envers moi.
Pis à soir - mesdames et messieurs -
Je viens chercher ce que vous me devez. »


Iphigénie – Effie pour les intimes – est une vingtenaire fougueuse et mal en point. Le genre de fille qu’on se permet de juger et qu’on évite de regarder dans les yeux. Avec une fierté d’effrontée, dans sa langue décapante, Effie partage avec nous son intimité et ses moments de grâce, de même que sa difficulté à se faire une place dans ce monde. Entourée de Kev, baise régulière qu’elle méprise, de Léa, sa coloc à l’influence discutable, et de sa grand-mère qui tente tant bien que mal de l’aider, Effie est prise dans un cycle de misère. Puis un soir, au détour d’un regard dans un bar, tout peut changer.

S’inspirant de l’héroïne grecque, le dramaturge et scénariste gallois Gary Owen dépeint une Iphigénie contemporaine, combative et révoltée. La figure mythologique devient le parfait véhicule pour parler de lutte des classes, d’austérité, d’effondrement du filet social. Elle permet de questionner le sacrifice de la jeunesse, des femmes et des pauvres dans nos sociétés, au profit des ultrariches. L’adaptation québécoise, qui situe l’action au cœur de Montréal et multiplie Effie en un choeur de quatre voix féminines, rend honneur au rythme poignant du texte, en conserve les réparties cinglantes et le puissant cri de rage d’une femme bafouée.

La metteuse en scène Isabelle Bartkowiak, directrice artistique et codirectrice générale du Théâtre Catapulte à Ottawa depuis 2023, et la dramaturge et traductrice Alice Tixidre, membre fondatrice du collectif Les Stations Sordides depuis 2022, se sont rencontrées à l’École nationale de théâtre du Canada. Leur version de la pièce, portée avec force par des interprètes choisies pour leur dynamisme et dissemblances de caractère, fait partie du Cycle de la révolte, un triptyque en création composé d’Agamemnon – J’suis rentré du supermarché pis j’ai sacré une volée à mon fils de Rodrigo Garcia et Clytemnestre d’Alice Tixidre.

Iphigénie à Pointe-aux sera présenté à Ottawa :

  • 23 → 26 OCT 2024 à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins : en savoir plus

Ce spectacle contient des effets stroboscopiques légers.

  • Une création du

    Collectif Les Stations sordides et du Théâtre Catapulte

  • Texte

    Gary Owen

  • Tradaptation et regard extérieur

    Alice Tixidre

  • Mise en scène

    Isabelle Bartkowiak

  • Avec

    Katherine Céré, Virginie Charland, Cassandre Mentor, Caroline Tosti

  • Scénographie

    Isabelle Bartkowiak

  • Lumière

    Jo Vignola

  • Costumes et conseil à la scénographie

    Isabelle Bélisle

  • Conception sonore

    Sarya Bazin

  • Accompagnement à la conception sonore

    Nick Di Gaetano

  • Assistance à la mise en scène et régie

    Mathilde Boudreau

  • Accompagnement à la traduction

    Olivier Sylvestre

  • Conseiller dramaturgique à la traduction

    Paul Lefebvre

  • Direction de production

    Geneviève Caron

  • Direction technique

    Jo Vignola

  • Avec le soutien de

    Projet MÛ

  • Avec le soutien de

    Conseil des Arts de Montréal, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts du Canada, Conseil des arts de l’Ontario, Patrimoine canadien, Ville d’Ottawa

Bande-annonce

Dans les médias

  • [L]a vivacité et l’interprétation juste des artistes sur scène nous tiennent en haleine tout le long. On est transporté dans l’univers d’Effie, on visualise les individus, souvent caricaturaux et drôles, qui l’entourent et on veut savoir ce qu’il va se passer. En plus de dynamiser l’œuvre, la présence des quatre interprètes crée de la sororité, une ambiance amicale survoltée et accentue l’intensité du personnage.

  • La vivacité et l’interprétation juste des artistes sur scène nous tiennent en haleine tout le long. […] Sous la direction d’Isabelle Bartkowiak, la pièce se révèle être un véritable coup de poing, un hymne à la révolte et à la solidarité.

  • On a aimé : Iphigénie à Pointe-aux. [O]n se repaît de cette relecture contemporaine et troublante du mythe classique signée par le Gallois Gary Owen. Dans l’exiguë salle intime du théâtre Prospero, on ne peut détourner le regard de la crue et tonitruante Effy, qui est aussi touchante d’espoirs et de désillusions. Incarnée par quatre interprètes à la fois — ce qui accroît notablement la force d’impact du texte —, elle se sacrifiera pour que la société, celle-là même qui l’ostracise, se porte un peu mieux.

  • Malgré le petit espace et la scénographie dépouillée, la mise en scène révèle des moments de lumière à travers le drame. Les comédiennes dont la complicité est évidente nous régalent d’une intensité soutenue, d’un bon timing comique et d’un rythme battu au métronome […].

  • Quatre interprètes qui nous crachent ça comme dans un choeur grec, et on le reçoit BOOM en plein visage et c’est ça qui est beau. […] Mise en scène, scénographie, éclairage efficaces. […] Ce spectacle-là, ça vaut la peine […] C’est un petit bijou de pièce.

  • [Les comédiennes] incarnent avec fougue et passion leurs personnages multiples, naviguant entre la vulnérabilité et la rébellion. La force du collectif est palpable et crée une énergie sororale captivante, qui sert bien l’âme du texte. La mise en scène, inventive et mouvante, permet à la pièce de s’ancrer dans une narration fluide et active, laissant peu de place à l’ennui.

  • Iphigénie à Pointe-aux est sans conteste une production à ne pas manquer, promettant un moment de réflexion et d’émotion. Si vous êtes en quête d’une œuvre qui combine profondeur et divertissement, cette pièce est à ajouter à votre calendrier théâtral.

  • [A]vec ces choix plutôt minimalistes, nous pouvions nous concentrer pleinement sur le jeu des comédiennes, sur l’histoire captivante et sur le texte qui en valaient clairement la chandelle! Je conseille vivement d’aller voir Iphigénie à Pointe-aux, j’y ai passé un très bon moment!

  • La mise en scène et la scénographie signées Isabelle Bartkowiak tirent bien partie du texte et de la configuration de la salle intime du Prospero. Quatre très bonnes actrices interprètent le rôle d’Effie, toutes simultanément, elles qui racontent l’histoire de cette jeune femme délurée et marginale, effrontée dans ses rapports aux autres, mais qui cache un vrai cœur souffrant et une immense solitude.

  • “Là, on arrive à faire une œuvre qui est à des années-lumière de ce qu’on aurait pu faire seulement avec 5000 $, si on avait choisi d’emmener le show tout de même sur scène en 2023.”
    “On est vraiment fières du résultat, je pense qu’on tient un beau morceau”, poursuit Mme Bartkowiak. “Et ça donne vraiment de meilleures conditions de travail aux interprètes” […].
    “Nous, renchérit la traductrice [Alice Tixidre], on sait que, l’an dernier, on a voulu reporter plutôt qu’annuler parce qu’on trouvait que ce qu’on avait, en répétition, c’était vraiment bon. On a hâte de montrer notre spectacle.”

  • C’est un personnage, cohérent, interprété par quatre interprètes avec des énergies différentes qui se complètent entre elles.

Photos des artistes

Gary Owen

Gary Owen est un auteur de théâtre gallois. Sa pièce Iphigenia in Splott a remporté le prix de la meilleure nouvelle pièce aux UK Theatre Awards 2015. Ses autres pièces comprennent Crazy Gary’s Mobile Disco, The Shadow of a Boy, The Drowned World, Mrs Reynolds and the Ruffian et Love Steals Us From Loneliness. Il a remporté le Prix George Devine, Meyer Whitworth et Pearson de la meilleure pièce de théâtre. En 2015, il a été présenté pour la première fois au Royal Court Theatre avec sa pièce Violence and Son. Gary Owen est Creative Associate au Watford Palace Theatre. Avec Helen Raynor, il est l’auteur et le créateur de la série Baker Boys, diffusée sur la BBC au Pays de Galles.

Isabelle Bartkowiak

Diplômée du Département d’art dramatique de l’Université de Moncton (2009-2013), du DESS en théâtre de marionnettes contemporain de l’UQAM (2017-2019) et du programme de mise en scène de l’École nationale de théâtre du Canada (2019-2021), Isabelle Bartkowiak s’intéresse aux récits intimes et anecdotiques comme matériaux de création et développe une pratique ancrée dans l’écriture scénique. On n’a pu la voir dans des spectacles de marionnette tels que Radi (production Campe; 2018) et Clementine; a true story (Kleine compagnie; 2022). Elle signe la mise en scène de The Night from the 4th to the 5th (Rachel Graton, 2022), Nues (Ensemble vocal Les rugissants; 2022), Bon voyage ? (Isabelle Bartkowiak; novembre 2023) et Iphigénie à Pointe-aux (Gary Owen; octobre 2024). En 2023, elle est nommée à la direction artistique et co-direction générale du Théâtre Catapulte (Ottawa, ON).

Alice Tixidre

Alice Tixidre est une autrice dramatique née à Tiohtià:ke (Montréal). Elle est diplômée du programme d’écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada et d’études théâtrales de l’Université du Québec à Montréal. Sa pièce La migration des papillons est mise en scène par Guillermina Kerwin au Monument-National et obtient une mention spéciale du jury du prix Gratien-Gélinas en 2022. En 2023, lauréate du prix de théâtre jeunesse des Écrivain·es associé·es du théâtre, sa pièce Éva et Porée est entendue au Festival du Jamais Lu de Montréal et à Texto’Mino à la Maison des auteurs à Paris. À l’été 2023, Alice est en résidence au Centre Intermondes à La Rochelle pour sa prochaine pièce. Présenté au Théâtre Prospero cet automne, Iphigénie à Pointe-aux est sa première traduction.

Katherine Céré

Dès sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en interprétation (2019), Katherine Céré performe dans la pièce jeunesse Cache-Cache (Théâtre La Roulotte). Comédienne polyvalente, on peut ensuite la voir à la télévision dans les séries Lou et Sophie (ICI Tout.tv) et Les Oubliettes (TV5 Unis). Passionnée par le chant, Katherine remporte la bourse Luc Plamondon durant son passage à l’ENT et fait également une place de choix à la surimpression vocale et au doublage dès le début de sa carrière. Elle prête sa voix à plusieurs personnages, notamment à Witney dans la série Flips en Alabama (Apple TV). Depuis 2022, elle s’est également jointe à la ligue d’improvisation La Limo, une nouvelle occasion de cultiver sa passion pour l’interprétation, l’humour et où elle se permet d’explorer de nouveaux horizons créatifs. Aux étés 2024-2025, Katherine retrouve le plaisir de jouer pour les jeunes publics grâce à la pièce Nico l’inoubliable (TACO) où elle interprète de nombreux personnages déjantés. Katherine travaille actuellement sur un balado humoristique, PARLE PARLE JAPPE JAPPE, avec son complice artistique Kevin Tremblay.

Virginie Charland

Diplômée magna cum laude du département de théâtre de l’Université d’Ottawa (2020), Virginie Charland fait ses débuts sur les scènes de la région de la capitale nationale. Artiste multidisciplinaire, elle a participé à plus d’une dizaine de projets artistiques professionnels, en commençant sur les planches du CNA avec la mise en lecture de Tapage et autres bruits sourds (2018). Par la suite, Virginie a enchaîné les performances dans les parcs de la région gatinoise avec le Fâcheux Théâtre de 2020 à 2023, où elle a dernièrement brillamment interprété la princesse d’Élide, le rôle éponyme de la pièce de Molière. Plus récemment, elle a eu l’opportunité de se produire sur les prestigieuses scènes de la Nouvelle Scène Gilles Desjardins et du Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO) avec le spectacle ODE, une production du Théâtre Rouge Écarlate ainsi que dans une tournée mémorable dans le Nord de l’Ontario avec le Théâtre Mauve Sapin, où elle a exercé son talent de marionnettiste dans Mamuche, avec plus de 34 représentations à son actif. Soucieuse de perfectionner son art, Virginie a poursuivi sa formation professionnelle en participant à des ateliers de perfectionnement offerts par Théâtre-Action, et en développant ses compétences d’interprétation à la caméra grâce aux Ateliers Fichaud.

Cassandre Mentor

Cassandre Mentor détient un BFA en interprétation théâtrale de l’Université Concordia et un B.Ed de l’Université d’Ottawa lui permettant de poursuivre ses passions pour les arts et l’éducation en tant que comédienne et éducatrice. Elle a illuminé la scène dans des productions remarquables telles que Princesse de Personne (Théâtre Catapulte); Bang Bang (Great Canadian Theatre Company); Building the Wall (Horseshoes and Hand Grenades) et The Revolutionists (Three Sisters Theatre Company). Parallèlement à son succès sur scène, Cassandre se distingue dans l’univers des arts visuels en tant qu’illustratrice, et du cinéma en tant qu’actrice, productrice et cinéaste.

Caroline Tosti

Caroline Tosti est une artiste multidisciplinaire. À l’adolescence, elle décroche une continuité sur la dramatique 30 Vies. Elle poursuit donc ses études à l’École nationale de théâtre du Canada, d’où elle gradue en 2022. Depuis sa sortie, on a pu la voir dans les pièces Débranchée – Unplugged (Marie-Ève Milot), Le Nez (Philippe Robert, Théâtre La Roulotte) et Iris en été (Liliane Gougeon-Moisan). À l’écran, on a pu la voir dernièrement dans les séries À cœur battant et STAT, ainsi que dans la dernière saison des Moments parfaits. Elle est de la distribution de la quatrième saison de Doute raisonnable cet automne.

  • Affiche

    Photo par Jodi Heartz et Alex Blouin | Design par Principal