mars 2025 | |
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mardi 11 | 20 h |
mercredi 12 | 19 h |
jeudi 13 | 20 h |
vendredi 14 | 19 h |
samedi 15 | 16 h |
mardi 18 | 20 h (Complet) |
mercredi 19 * | 19 h |
jeudi 20 | 20 h |
vendredi 21 | 19 h |
samedi 22 | 16 h |
mardi 25 | 20 h |
mercredi 26 | 19 h |
jeudi 27 | 20 h |
vendredi 28 | 19 h |
samedi 29 | 16 h |
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Résumé
« Y’a du sens partout. On s’ramasse avec du sens sans s’en rendre compte, gratuitement, qu’on l’veuille ou non. Réussir à produire un Divertissement Insignifiant, ça c’est plus tough qu’on pense. »
Après l’effondrement de la civilisation, l’humanité est plongée dans l’obscurité. Six rescapé·es autour d’un feu tentent de tromper la peur en se rappelant les détails d’un épisode des Simpson. Sept ans plus tard, le groupe forme une troupe de théâtre ambulante qui joue le répertoire de la célèbre émission pour égayer les survivant·es. Les répliques des épisodes deviennent monnaie d’échange pour des vivres et des batteries. Puis près d’un siècle plus tard, on s’est approprié l’histoire de la famille Simpson pour fabuler sur celle de l’Amérique.
Créée en 2012 à Washington, D.C., la comédie noire Mr. Burns, une pièce post-électrique interroge brillamment notre rapport à la culture et à sa survivance dans la mémoire collective. L’autrice Anne Washburn y dépeint un futur où la culture pop dans laquelle nous baignons s’est transformée en mythologie porteuse et signifiante. Ce faisant, elle nous rappelle que nous sommes constitué·es d’histoires et de croyances, une prise de conscience qui force à examiner avec acuité les récits d’aujourd’hui et les traces qu’ils laisseront auprès des générations futures.
Inclassable spécimen de la nouvelle dramaturgie américaine, Mr. Burns est fait sur mesure pour le Collectif Tôle. Humour mordant, exploration formelle, inventions scéniques et sonores, prévisions apocalyptiques : tout dans la proposition de Washburn dialogue avec l’esprit de la troupe, dont le travail se déploie autour de démarches interdisciplinaires, libres et surnaturelles. À cette bande d’ingénieux·ses bidouilleur·ses se joint des créateur·rices de haut calibre de tous horizons pour nous offrir un hommage vibrant à la puissance des arts vivants.
Une création du
Prospero et du Collectif Tôle
Texte
Anne Washburn
Mise en scène
Marie-Ève Groulx
Avec
Maxime Brillon, Maryline Chery, Guillaume Laurin, Joanie Martel, Cécile Muhire, Ève Pressault
Traduction
Maxime Brillon
Scénographie
Odile Gamache
Lumière
Jacinthe Racine
Costumes
Sophie El-Assaad, Marianne Lonergan-Pilotto
Collaboration à la lumière
Rodolphe St-Arneault
Accessoires et costumes (acte I et II)
Marianne Lonergan Pilotto
Costumes (acte III)
Sophie El Assaad
Conception sonore
Carl Matthieu Neher
Mouvement et combat
Sophie Levasseur
Assistance à la mise en scène
Kristelle Delorme
Régie générale
Ariane Brière
Sonorisation et régie
Maxime Lambert
Circuit bending
Félix-Antoine Coutu
Assistance au circuit bending
Maxime Brillon
Direction technique
Sarah Merrette-Fournier
Direction de production
Catherine Comeau
Photos des artistes
Anne Washburn
Anne Washburn est une dramaturge basée à New York. Ses pièces comprennent Mr. Burns, A Post Electric Play (New York Times Critic’s Pick ; récemment classée au quatrième rang des « 25 meilleures pièces américaines depuis Angels in America » du New York Times), 10 Out Of 12, Antlia Pneumatica, A Devil At Noon, Apparition, The Communist Dracula Pageant, I Have Loved Strangers, The Ladies, The Internationalist, Shipwreck, The Small, une adaptation de The Twilight Zone, et des transadaptations d’Oreste et d’Iphigénie à Aulis, d’Euripide.
Ses œuvres ont été produites aux États-Unis et à l’international. Elles ont été créées par 13P, l’Actors Theater of Louisville, l’Almeida, l’American Repertory Theatre, le Cherry Lane Theatre, la Classic Stage Company, Clubbed Thumb, The Civilians, Dixon Place, l’Ensemble Studio Theater, The Fogler, Playwrights Horizons, Soho Rep, Two River Theater Company, le Vineyard Theater et Woolly Mammoth.
Elle a notamment reçu un Guggenheim, un Whiting, un Alpert Award, un PEN/Laura Pels Award for artist in mid-career, un NYFA Fellowship, un Time Warner Fellowship et des résidences à MacDowell et Yaddo. Elle est artiste associée à The Civilians, Clubbed Thumb et New Georges et est une ancienne élève de New Dramatists.
Marie-Ève Groulx
Depuis sa sortie de l’École de théâtre professionnel du Collège Lionel Groulx en 2014, Marie-Ève participe à de nombreuses productions en tant que comédienne et metteure en scène. Elle explore avec audace différents univers et tente de brouiller les pistes entre les disciplines. En tant que metteure en scène, Marie-Ève collabore entre autres avec des artistes de la scène musicale : David Lagacé, Navet Confit, Ensemble Cochléa, Paramirabo et plus récemment, Temps Fort, de qui elle signe la mise en scène de l’oratorio Basileus, une concert alliant musique classique et métal regroupant plus d’une cinquantaine d’artistes sur scène, présenté dans le cadre du 40e FIMAV au printemps 2024.
Marie-Ève est co-fondatrice du Collectif Tôle, avec lequel elle développe depuis 2017 plusieurs projets multidisciplinaires, dont Bébés Fontaine, un éloge à la poésie de Brigitte Fontaine, programmé au festival Phénomena 2018 et 2019, ainsi qu’au Mois Multi 2020, Awards, une tragédie pour orgue, batterie et beaucoup de personnes, un spectacle à grand déploiement présenté à l’Usine C à l’automne 2021, Têtard tout au plus, un monologue intérieur pour cinq voix, piano et machines à bruits, présenté au Offta 2022 et au Mois Multi 2023, Tony vend des billets, une pièce pour deux guichetiers et leurs imprimantes à billets, présentée au printemps 2023 dans le cadre des 5@7 du Théâtre Duceppe, et La grange, un concert augmenté pour instruments inventés, diffusé par le Vivier et présenté à l’automne 2023 au Bain Mathieu. Avec ces complices tôlien·ne.s, Marie-Ève est présentement artiste en résidence du Théâtre Prospero.
Maxime Brillon
Auteur, interprète, bidouilleur, Maxime Brillon a écrit des textes qui ont été joués : Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais (Théâtre aux Écuries 2019), Tertulia Nebula (prix CEAD du festival ZH 2018), Big Mack (OFFTA 2018), Awards (finaliste prix Gratien-Gélinas 2020, Usine C 2021). Il a formé et co-dirige le collectif multidisciplinaire Tôle qui accompagne la plupart de ses projets. Il a écrit et narré Têtard tout au plus, paru sous forme de livre audio sur Bandcamp. Il a également conçu un jeu-vidéo pour accompagner l’expérience qui a été exposé au Mois Multi de Québec en 2021. Son dernier texte, Tony vend des billets, pour lequel il a fait chanter des imprimantes, a été présenté dans les coulisses de Duceppe. Comme comédien, on a pu le voir dans Gamer de Patrice Laliberté, dans Jojo, un court-métrage de Guillaume Laurin, ainsi que dans la web-série Saint-Jean-du-Lac d’Alexandre Pelletier et Emma Robi. Sur scène, il a interprété Jacques Mailloux dans Plein Tube, un solo adapté du roman d’Hervé Bouchard par Charlotte Gagné-Dumais. Mr Burns : un pièce post-électrique est sa première traduction, ainsi que son premier saut dans le circuit bending.
Maryline Chery
Comédienne d’origine haïtienne, dramaturge et improvisatrice, Maryline Chery a étudié les arts de la scène à l’Université Concordia. Depuis sa sortie des bancs d’école, elle a monté son premier solo AFRODISIAQUE présenté au Centre Segal des arts de la scène (2021), puis au festival Zoofest (OFF Juste Pour rire) au Monument-National où elle gagne le prix du spectacle de l’année (2022) et finalement dans le cadre du Conseil des arts de Montréal en tournée où elle joue le spectacle à guichet fermé (saison 2022-2023). Femme du monde, en 2018 on l’invite au 17e sommet de la francophonie à Erevan en Arménie où elle performe et donne des ateliers en écriture et interprétation. Chery a aussi fait partie de la cohorte de mentorat artistique du Black Theatre Workshop 2018-2019, de la distribution Les Waitress sont tristes, pièce produite par la compagnie Joe Jack et John et diffusée à Espace Libre (saison 2022-23). La saison théâtrale 23-24 fut bien remplie pour Maryline. Elle foule les planches de plusieurs théâtres dans les pièces Vague Chair (Prospero), Maelstrom (Aux Écuries) ainsi que Cispersonnages en quête d’auteurice (Espace Libre). Cette implication lui a valu le prix Comédienne Théâtre de l’Année au Gala Dynastie. Elle touche également à la mise en scène en co-dirigeant la deuxième édition du Projet Racines à Espace Libre (2021).
Guillaume Laurin
Guillaume Laurin brille au cinéma avec des performances marquantes dans Simple comme Sylvain (Un certain regard à Cannes, 2023), Le plongeur (2023) et Respire (2022). En 2012, il cofonde la maison de production Couronne Nord avec Patrice Laliberté et Julie Groleau, responsable de succès tels que Jusqu’au déclin de Patrice Laliberté (Netflix Original, 2020) et Très belle journée de Patrice Laliberté (2022), film tourné avec un téléphone intelligent où Laurin tient la vedette. En tant que scénariste et réalisateur, il signe plusieurs courts-métrages, dont Intenselefun (2016), Nous n’avons rien bâti de sincère (2017) et Jojo (2020). À la télévision, Laurin incarne Nicolas Bellefleur dans Bellefleur (Crave, 2024), une série sur la masculinité positive. Il fait également partie des distributions de diverses émissions telles que Sorcières (TVA), La Candidate (ICI Télé), Plan B (ICI Télé), Motel Paradis (Club Illico), Le boeuf hâché ou le tempeh (Noovo.ca), Bête noire et Fourchette (ICI Tou.tv). En parallèle, Laurin oeuvre au théâtre, interprétant des rôles dans les spectacles de Philippe Boutin (Détruire, nous allons, Le Vin Herbé). Il participe également à l’adaptation de la bande dessinée Whitehorse, où il incarne Sylvain Pastrami chez Duceppe.
Joanie Martel
Joanie Martel est une actrice à la force vibrante. Dès sa sortie de l’école de théâtre en 2013, elle a rapidement captivé le public avec son talent indéniable et sa capacité à incarner une diversité de rôles avec une conviction impressionnante. Au petit écran, elle enchaîne les projets tels que 30 vies, Switch & Bitch, Unité 9, Les pays d’en haut et 5e rang. L’actrice touche le public dans Sorcières (TVA), alors qu’elle incarne Cassandre, membre de la Mission de la Lumière-Éternelle. En 2024, elle décroche le rôle de Fannie Boisvenue dans le noyau dur de Corbeaux, le nouveau thriller de Stéphane Lapointe. Son personnage coloré dans Les beaux malaises lui vaut la statuette du Meilleur rôle de soutien féminin aux 30e Prix Gémeaux. En 2021, elle remporte le trophée de la meilleure interprétation féminine aux Prix Plein(s) Écran(s) pour le court métrage Lune, en plus de s’illustrer dans le film Noémie dit oui. Elle incarne la hors-la-loi aguerrie Jojo dans le court métrage éponyme, salué au Gala Québec Cinéma 2020. Au théâtre, Joanie brille dans Tony vend des billets (Duceppe) et Manifeste de la jeune-fille (ESPACE GO).
Cécile Muhire
Diplômée du Conservatoire de musique de Montréal et de l’Université de Montréal, Cécile fait ses débuts à l’Opéra de Montréal dans le rôle de la Strawberry Woman. Stagiaire à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal par la suite, et deux fois boursière de la fondation Jacqueline Desmarais, on a pu l’apercevoir au théâtre dans La vague parfaite, un passage remarqué et mentionné par les critiques.
Cécile est amenée à collaborer auprès de divers ensembles et compagnies de renom, dont Les violons du Roy et l’Orchestre symphonique de Montréal. Elle chante aussi régulièrement avec le Pacific Opera Victoria, interprétant les rôles de Zerlina (Don Giovanni), de Despina (Cosi fan tutte), et plus récemment le rôle de Cherubino (Le Nozze di Figaro). La soprano œuvre et s’implique auprès du public jeunesse. On a pu l’entendre dans Joue-moi une poésie (OSM), ainsi que dans Opéra-Bonbon : Les aventures gourmandes d’Hänsel et Gretel, un spectacle à succès de sa création. En 2023, elle fait ses débuts avec Le Cirque du Soleil (Festa), au cœur de laville d’Andorre en Espagne.
Ève Pressault
Finissante de l’École nationale de théâtre du Canada en 2004, Ève Pressault compte de multiples expériences de scène, tant au théâtre qu’en danse. Depuis ses débuts, elle est des créations du chorégraphe Dave St-Pierre : No Man’s Land Show (2003), La Pornographie des âmes (2006), et Un peu de tendresse, bordel de merde (2006), qu’elle a interprétée en tournée à travers l’Europe jusqu’en 2010. Elle collabore également avec la chorégraphe Leslie Baker dans Knot of Nots présenté à Tangente.
Sur la scène théâtrale, Ève a entre autres joué dans Cinq visages pour Camille Brunelle (Claude Poissant, ESPACE GO) présenté à Avignon à l’été 2014, Limbes (Christian Lapointe, La Chapelle, CNA, La Méduse, 2010) et Oxygène (Christian Lapointe, Prospero; Prix de la critique 2013-2014), Chroniques (Alice Ronfard, La Chapelle, 2009), qui lui mérite plusieurs éloges du public et des journalistes, Hamlet (Marc Béland, TNM, 2011), L’Opéra de Quat’sous (Brigitte Haentjens, Usine C, 2012), La femme la plus dangereuse du Québec (Maxime Carbonneau, Théâtre Denise-Pelletier, 2017), La brèche (Solène Paré, ESPACE GO, 2021), Atteintes à sa vie (Philippe Cyr, Usine C, 2021). Elle fait partie de la distribution du Virus et la Proie présenté au FTA, ainsi que de Wollstonecraft présenté au Quat’Sous en 2023. La même année, sous la direction de Christian Lapointe, elle joue dans la pièce effrénée Parents et amis sont invités à y assister au Théâtre de Quat’Sous. En 2024, elle monte sur les planches du Prospero dans Limbo, d’Amélie Dallaire. À l’écran, elle a entre autres interprété Clarah Girard dans 30 vies, l’agent Tardif dans Unité 9, Estelle Malenfant dans la série Malenfant et Nathalie dans Faits divers.
Affiche
Photo par Jodi Heartz et Alex Blouin | Design par Principal