octobre 2024 | |
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mardi 8 | 20 h (Complet) |
mercredi 9 | 19 h (Complet) |
jeudi 10 | 20 h |
vendredi 11 | 19 h |
samedi 12 * | 16 h |
mardi 15 | 20 h |
mercredi 16 * | 19 h |
jeudi 17 | 20 h |
vendredi 18 | 19 h |
samedi 19 | 16 h |
Rencontres avec le public
Trois activités sont prévues autour de Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse :
- Samedi 12 octobre, après la représentation : Du gâteau avec Sisyphe, une discussion autour du processus de création du spectacle avec Julie Basse (éclairages) et Odile Gamache (scénographie). Du gâteau sera servi pour l’occasion!
- Mardi 15 octobre à 17 h : lancement du livre Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse et dédicace de roches par Gabriel Charlebois-Plante
- Mercredi 16 octobre, après la représentation : rencontre avec le public
Résumé
« Je sais pas quoi faire avec l’ampleur de la tâche de respirer par exemple. Ou bien de faire battre mon cœur. Et puis j’avance pas. J’ai tellement à faire, je suis débordé par l’idée de respirer une fois après l’autre »
Après avoir conquis le public et la critique lors de sa création à La Chapelle, cette « percutante relecture du mythe de Sisyphe » (Le Devoir) reprend vie au Prospero pour deux semaines seulement!
Quatre êtres sont coincé·es dans un cycle infini de recommencements. Chacun·e est libre, mais pourtant inlassablement tourmenté·e et accablé·e par les tâches à accomplir, la peur de manquer d’argent, la nécessité de profiter de l’été et autres pensées obsédantes. C’est par la fenêtre de leur chambre qu’iels observent le monde extérieur. Seul un langage plein d’humour leur permet d’avancer, jusqu’au débordement, qui les mènera dans leurs derniers retranchements.
Avec ce théâtre de l’absurde hautement comique, Gabriel Charlebois-Plante propose une expiation collective en nous tendant un miroir dans lequel on reconnaît peu à peu le reflet de nos vies parfois insensées. Faite de préoccupations quotidiennes, la pièce portée par les performances remarquables des interprètes nous entraîne dans une vertigineuse exploration des rapports de pouvoir et de l’origine du châtiment. Réalisée avec cinq tonnes de roches et une seule source de lumière, Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse est une tentative de libération de tout ce qui alourdit la vie et empêche l’amour de soi et des autres.
Après avoir écrit et présenté Sur l’apparition des os dans le corps l’an dernier au Prospero, Charlebois-Plante récidive avec cette nouvelle partition irrésistible. Entouré de ses comparses habituel·les de la compagnie Création Dans la Chambre, qui vise à explorer l’intime par des chemins surprenants, il poursuit sa recherche formelle sur le texte et le décalage de sa livraison. De nouveau, il déjoue nos attentes avec cette création surprenante qui fera par ailleurs bientôt l’objet d’un film documentaire par Sophie Bédard Marcotte (Claire l’hiver, 2017 et L.A. Tea Time, 2019).
Durée
1 h
Une création
Dans la Chambre
Texte et mise en scène
Gabriel Charlebois-Plante
Avec
Philippe Boutin, Amélie Dallaire, Papy Maurice Mbwiti, Élisabeth Smith
Scénographie
Odile Gamache
Lumière
Julie Basse
Costumes
Maude Arès
Patrons et fabrication des costumes
Luce Jobin
Musique
Christophe Lamarche-Ledoux
Dramaturgie
Félix-Antoine Boutin
Manipulation du projecteur de poursuite
Charlotte Richer
Direction technique
Guillaume Lafontaine-Moisan
Direction de production (création), assistance à la mise en scène et régie
Isabelle Paquette
Direction de production (reprise)
Émilie Martel
Photos du spectacle
Dans les médias
Photos des artistes
Gabriel Charlebois-Plante
Gabriel Charlebois-Plante a terminé en 2015 sa formation en écriture dramatique à l’École nationale de théâtre du Canada. Depuis 2012, il a créé et produit trois spectacles : Clap Clap, Cube Blanc et Plyball présentés entre autres à La Chapelle, au OFFTA et aux Chantiers du Carrefour international de théâtre de Québec. Il est le récipiendaire du prix Gratien-Gélinas en 2016 pour son texte Histoire populaire et sensationnelle. Son texte Prouesses et épouvantables digestions du redouté Pantagruel a été mis en scène par Philippe Cyr au Théâtre Denise-Pelletier en 2018 et Sur l’apparition des os dans le corps, présenté au Prospero en 2023, a été mis en scène par Félix-Antoine Boutin. Gabriel Charlebois-Plante travaille à arracher les récits de leur contexte d’origine pour les présenter sous des angles inattendus et à découvrir de la dramaturgie dans des pratiques sociales qui en apparence n’en comportent guère.
Philippe Boutin
Metteur en scène, auteur, comédien et pédagogue, Philippe Boutin met rapidement la barre haute avec la création d’événements artistiques notables comme Détruire, nous allons (2013) avec la collaboration du chorégraphe Dave St-Pierre, Le Vin herbé (2016), un spectacle qui est d’ailleurs le récipiendaire du Prix Opus Découverte de l’année. En mai 2022, il présente à Usine C la pièce The Rise of the BlingBling – La Genèse, une fresque extravagante transdisciplinaire.
Par son travail de création, Boutin manifeste rapidement son goût pour les œuvres épiques et déraisonnables, où le métissage des formes d’arts est prédominant et s’inscrit dans un but de créer une expérience scénique totale. Récemment, Philippe Boutin a obtenu une belle reconnaissance alors que Marie Brassard, récipiendaire du prestigieux Prix Siminovitch 2022, l’a nommé comme Protégé Siminovitch. En tant que comédien Boutin collabore entre autres avec Étienne Lepage & Frédéric Gravel, Félix-Antoine Boutin, Alix Dufresne, Sébastien David, Sébastien Dodge, Jérémie Niel et Monique Gosselin.
Amélie Dallaire
Amélie Dallaire est une artiste aux multiples talents. Depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2006, elle a fait partie la distribution des films Trois saisons (Jim Donovan, 2008), Laurentie (Mathieu Denis et Simon Lavoie, 2011), et La femme de mon frère (Monia Chokri, 2019).
L’écriture et la création ont également beaucoup façonné son parcours artistique. Elle a participé entre autres, en tant qu’auteure, metteure en scène et comédienne, aux soirées Théâtre Tout Court de la compagnie Absolu Théâtre. Sa première longue pièce, Queue Cerise, est créée à la salle Jean-Claude Germain du CTD’A en janvier 2016 dans une mise en scène d’Olivier Morin. En mai 2019, à la Petite Licorne, elle crée la pièce La Fissure, dont elle assure la mise en scène. Sa dernière pièce, Limbo, a été présentée en février 2022 au Théâtre Aux Écuries et en reprise au Prospero à l’hiver 2024. À l’automne 2022, elle était de la distribution d’Une fille en or, présenté à la Salle Fred-Barry. En 2023, elle prête son talent à Félix-Antoine Boutin dans Sur l’apparition des os dans le corps, sur les planches du Théâtre Prospero. Finalement, on a pu la voir dans Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse, présenté en avril 2024 à La Chapelle, dans une mise en scène de Gabriel Charlebois-Plante.
Papy Maurice Mbwiti
Né à Kinshasa en République démocratique du Congo, Papy détient une licence en relations internationales. Comédien, auteur, metteur en scène et directeur artistique, il a traversé l’Afrique et l’Europe et visité plusieurs théâtres (Comédie-Française, Théâtre royal flamand de Bruxelles, notamment) et festivals (Avignon, Limoges, Paris quartier d’été, entre autres). Il dirige la compagnie Mbila Kréation et l’Espace culturel les Béjarts (Kinshasa), un lieu de formation, de création, d’échanges et de diffusion des arts de la scène.
Comme comédien, on a notamment pu le voir dans Dis merci de Catherine Bourgeois, une production de la compagnie Joe, Jack et John en 2018, et dans Corps titan (titre de survie), mis en scène par Philippe Cyr au CTD’A en 2021. Il était également interprète et assistant metteur en scène d’Histoire(s) de théâtre II de Faustin Linyekula, présenté au Festival d’Avignon en 2019 et au NT-Gent en Belgique en 2020. En 2021, il obtient une Attestation d’études collégiales (AEC) en médiation culturelle au Cégep de Saint-Laurent.
Élisabeth Smith
Diplômée de l’École nationale de théâtre en 2018, Élisabeth Smith interprète dès sa sortie le personnage du Petit Prince dans la pièce Astéroïde B612 (Éric Noël) dans une mise en scène de Jean-Simon Traversy avec le théâtre La Roulotte. Parallèlement, elle crée avec ses collègues de classe le collectif Quartoze18 afin de présenter une adaptation de la pièce Les Beaux Dimanches (Marcel Dubé) avec le soutien de la compagnie Carte Blanche et de Christian Lapointe à la mise en scène. Elle travaille ensuite avec Création Dans la Chambre autour d’une relecture de la pièce Le Cid de Corneille. Elle fait également partie de la distribution de Mon héros Oussama, mis en scène par Reynald Robinson, de la pièce Les Louves dirigée par Solène Paré ainsi que Les Sorcières de Salem, sous la direction d’Édith Patenaude. La saison dernière, elle a interprété le personnage de Laura dans la pièce La ménagerie de verre mise en scène par Alexia Bürger au Théâtre Denise-Pelletier et a joué dans Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse présentée au théâtre La Chapelle. À la télévision, elle apparaît notamment dans les séries Virage, Pour toujours, plus un jour 2 ainsi que Lourd. On peut aussi entendre sa voix dans divers projets, entre autres dans les séries Mallory Towers et The Power.
Affiche
Photo par Maxim Paré Fortin | Design par Principal