2 au 5 juin 2017
Résumé
Dans ce nouveau solo, Manuel Roque éprouve toute la pesanteur d’un corps qui se jette hors de lui. Après Data (FTA, 2015), qui révélait avec force et lyrisme les contorsions qu’il y a à se tenir debout, il livre ici une composition étrange et extatique sur le saut. Célébration des battements de la vie, bang bang teste la résistance du corps à devenir léger. Au risque de tomber.
Se jouant de l’histoire de la danse, le saut ici décliné n’a plus rien de l’élévation spectaculaire. Il bat le sol avec insistance comme s’il n’allait plus cesser de rebondir, de vibrer. Par une chorégraphie qui dévoile l’humanité dans l’imperfection, l’interprète poursuit la pleine maîtrise de sa gestuelle. Jaillit une danse aussi fougueuse qu’insaisissable, véritable quête de dépassement. La virtuosité révèle ses failles à mesure que les brèches s’ouvrent dans le corps endurant. C’est alors que de l’épuisement surgit l’expérience universelle de la vulnérabilité.
Durée : 50 minutes
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Spectacle présenté
dans le cadre du FTA 2018
Chorégraphie et interprétation
Manuel Roque