11 au 27 avril 2019
Résumé
Avec cette pièce, Elfriede Jelinek poursuit une démarche singulière et radicale qui participe à l’émergence d’un nouveau type de théâtre où se croisent plusieurs arts de la scène. Jelinek offre une réinterprétation du mythe d’Orphée dans une perspective féministe et existentielle. Ici, Eurydice est une auteure qui n’arrive pas à vivre de son art ; elle vit dans l’ombre d’Orphée, ultime rock star. Il est l’astre brûlant, elle se consume à son contact. Elfriede Jelinek démuselle Eurydice, lui donne une voix. Ce faisant, elle nous invite à entendre une parole essentielle — une réflexion sur l’image projetée de la femme, sur l’éphémère, le désir et l’obsession de l’éternelle jeunesse. Elle brosse un portrait sans ménagement d’une société patriarcale et pose la question suivante : « La femme n’est-elle qu’une ombre soumise à des dictats sociaux ? »
Adaptée pour deux actrices, une danseuse contemporaine et un chanteur, l’œuvre est une décharge absolument nécessaire, un théâtre audacieux, délivré du drame, qui donne une liberté totale aux créateurs et sollicite tout autant l’inventivité du spectateur.
Durée : Environ 1 h 10
Prospero +
Rendez-vous du mercredi
Mercredi 17 avril après la représentation
Un moment privilégié de rencontre et de discussion autour de la pièce, en présence de l’équipe artistique et d’un invité spécial.
Invitée — Marie-Louise Bibish Mumbu, dramaturge et journaliste
Animation — Claire Gagnon
Production
Théâtre Point d’Orgue
Mise en scène
Louis-Karl Tremblay
Avec
Louise Bédard, Stéphanie Cardi, Macha Grenon, Pierre Kwenders
Dramaturgie et assistance
Mathieu Leroux
Scénographie, costumes et accessoires
Karine Galarneau
Lumière et vidéo
Robin Kittel-Ouimet
Musique originale et environnement sonore
Steve Lalonde
Soutien chorégraphique
Marilyn Daoust
Coaching vocal
Luc Chandonnet
Régie
Gabrielle Girard
Travail d’adaptation
Stéphanie Cardi, Mathieu Leroux, Louis-Karl Tremblay © L’Arche Éditeur