décembre 2023 | |
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mardi 5 | 20 h (Complet) |
mercredi 6 | 19 h (Complet) |
jeudi 7 | 20 h (Complet) |
vendredi 8 | 19 h (Complet) |
samedi 9 | 16 h (Complet) |
mardi 12 | 20 h (Complet) |
mercredi 13 * | 19 h (Complet) |
jeudi 14 | 20 h (Complet) |
vendredi 15 | 19 h (Complet) |
samedi 16 | 16 h (Complet) |
lundi 18 | 19 h (Complet) |
mardi 19 | 20 h (Complet) |
mercredi 20 | 19 h (Complet) |
jeudi 21 | 20 h (Complet) |
Liste d’intérêt
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🏆 Prix du Meilleur spectacle de l’Association québécoise des critiques de théâtre (2023)
Résumé
« Elle ferme les yeux, et juste derrière ses paupières, il y a un dauphin. »
Entre New York et Berlin, quatre jeunes adultes se gavent de sexe, de drogue et de repas végétariens. Au cœur d’un mouvement d’autodestruction frôlant le cliché, ces trentenaires plongent dans une quête d’absolu à la fois féroce et mystique. Il est question d’avortement, d’adultère et de recherche avide de plaisir.
Puis un vif pressentiment les envahit, une intuition presque divine : leurs vies changeront radicalement de direction. S’entame alors un dialogue avec l’univers. Tantôt dauphin, tantôt serpent, une douce voix apparaît pour les aider à traverser l’enfer et à ressentir l’impulsion. Celle qui part du centre. De soi. Une véritable étreinte pour l’âme, une promesse de plénitude.
Jamais présenté au Québec, ce texte déroutant de l’incontournable auteur Ivan Viripaev est un défi tout désigné pour le metteur en scène Philippe Cyr. Il s’agit de sa première mise en scène au Prospero depuis qu’il en assure la direction artistique. Il retrouve pour l’occasion sa complice Christine Beaulieu, après la grande aventure de J’aime Hydro. Marc Beaupré, Joanie Guérin et Simon Lacroix complètent cette superbe distribution.
Veuillez noter que tous les billets des représentations en supplémentaire des 18, 19, 20 et 21 décembre sont à tarif unique.
Durée
1 h 50
Programme de soirée
Une création du
Prospero
Texte
Ivan Viripaev
Traduction
Galin Stoev, Sacha Carlson
Mise en scène
Philippe Cyr
Avec
Christine Beaulieu, Marc Beaupré, Joanie Guérin, Simon Lacroix
Scénographie
Odile Gamache
Lumière
Cédric Delorme-Bouchard
Costumes
Wendy Kim Pires
Conception sonore et régie
Vincent Legault
Assistance à la mise en scène
Delphine Rochefort-Boulanger
Assistance à la scénographie
Charlie Loup S. Turcot
Couture
Jez Yung
Patine des costumes
Margarita Brodie
Stagiaire à la dramaturgie
Samuel Tétreault
Direction technique
Michel St-Amand
Direction de production
Catherine Comeau
Prêt d’équipement
Bande-annonce
Photos du spectacle
Dans les médias
On est une super belle équipe… C’est vraiment un gros défi ce spectacle-là donc on se lance toute la gang, on a quasiment peur… À chaque show, on se demande comment ça va se passer. C’est un spectacle tellement exigeant au niveau du texte et de la mise en scène qu’on veut être très très précis […] parce que quand on y arrive, c’est magique.
Christine Beaulieu en entrevue avec Dominic Tardif, Juste entre toi et moi (La Presse), 12 décembre 2023 Insoutenables longues étreintes est […] une expérience théâtrale inédite dont on émerge totalement galvanisé.
Christian Saint-Pierre, Le Devoir, 4 avril 2023 Le metteur en scène Philippe Cyr donne ici une leçon de théâtre contemporain. Le jeu est le plus souvent distancié (Brecht), mais à de rares moments très ressenti (Stanislavski), puis plus impressionnant encore, parfois d’une grande expressivité physique (Grotowski) et d’une exigence d’ensemble presque cruelle (Artaud). Les formidables interprètes Christine Beaulieu, Marc Beaupré, Joanie Guérin et Simon Lacroix réussissent à exécuter la commande tout en livrant un texte luxuriant.
Mario Cloutier, La Presse, 1er avril 2023 La voix singulière du dramaturge s’est avérée savamment mise en valeur par la vision forte, nourrie et aboutie du metteur en scène. Furent particulièrement appréciés la cohérence et l’audace esthétiques de la proposition, le jeu investi des quatre interprètes ainsi que la charge existentielle — enrobée dans un alliage d’humour et d’étrangeté — de ce spectacle à la résonance exceptionnelle, tant sur le plan individuel que sociétal.
L’Association québécoise des critiques de théâtre lors de la remise du Prix « Meilleur spectacle » de la saison 2022-2023, Le Devoir, 4 décembre 2023 Le Prospero vise en plein dans le mille […] Le sexe, la drogue et le Nouvel Âge se rencontrent pour former un feu d’artifice existentialiste drôle, dur et déjanté.
Emmanuel Martinez, Le Journal de Montréal, 5 avril 2023 [L]a mise en scène n’est pas loin d’être magistrale. Tout participe à créer un spectacle éblouissant : la musique, le jeu sur les sons, les distorsions de voix, les costumes brillants, le magnifique travail sur la lumière, la scénographie singulière. Un effet “WOW” en émane inévitablement et fait de ces Insoutenables longues étreintes une pièce difficile à oublier.
Jules Couturier, Journal Métro, 6 avril 2023 La production du Prospero est aussi déroutante que fascinante.
Daphnée Bathalon, Théâtre.Québec, 3 avril 2023 Plusieurs moments de purs ravissements […] participent au délire théâtral dans une atmosphère aussi fantasmagorique que troublante.
Yves Tremblay, Lien Multimédia, 8 décembre 2023 Saluons d’abord l’audace de Philippe Cyr, qui a saisi vigoureusement – et sans compromis aucuns – la partition verbeuse et vertigineuse pour en extraire tout le cynisme et la cruauté, mais aussi la tendresse et l’espoir.
Nathalie Lessard, Pieuvre.ca, 7 décembre 2023 [C]hacun relève haut la main la mission de livrer un immense texte, tant dans sa quantité que dans la richesse de celui-ci.
Annie Dubé, Mattv.ca, 7 décembre 2023 [L]a mise en scène [r]end avec agileté les déplacements, aussi brusques que multiples, de tonalités et de lieux visités par le texte, et permet de goûter les oscillations continues entre soliloque et dialogue par des solos et chassés-croisés savamment chorégraphiés entre les acteurs.
Ann Lena Berryman, Atuvu.ca, 12 avril 2023 ★★★★
[…] magnifique mise en scène de Philippe Cyr, expert en la matière.Élie Castiel, KinoCulture, 30 mars 2023 C’est important de la jouer parce qu’elle parle qu’une quête éternelle, une quête existentielle. Les personnages sont à la recherche d’un monde meilleur, pour eux-mêmes, mais aussi pour l’ensemble des gens. Ils travaillent très fort à inventer le monde selon d’autres paramètres, mais ils n’y parviendront pas, entre autres parce que leur regard est vraiment centré sur eux-mêmes. C’est un des enjeux de la pièce qui rend la pièce très pertinente aujourd’hui, cette difficulté à soutenir le collectif.
Étienne Martel, Le chant des sirènes (CISM) à 1h12, 3 décembre 2023 L’histoire est complètement flyée! Ça parle d’existence, de comment faire pour se sentir vivant·e. […] Le théâtre, c’est de la pure création, le lieu pour créer avec des partenaires qu’on trouve brillant·es!
Christine Beaulieu, en entrevue avec Patrick Lagacé, Le Québec maintenant au 98,5 FM à 10:50, 27 novembre 2023 J’aime partir d’un projet sans savoir comment je vais le monter. Quand j’ai découvert ce texte, je ne savais pas ce que je voulais en faire, affirme Philippe Cyr. En revanche, j’ai été touché tout de suite par les propos du texte, car les questions existentielles soulevées sont universelles.
Philippe Cyr, en entrevue avec Denis-Daniel Boullé, Fugues, 26 novembre 2023 C’est vraiment un spectacle à voir pour celles et ceux qui l’ont raté au printemps dernier!
Jérémie Roy, en compagnie de Laurence Laprise, Admission générale, 23 novembre 2023 Le spectacle va être drôle, scintillant, pétillant, avec le travail des concepteurs : la musique, le décor, les costumes et la magnifique lumière de Cédric Delorme-Bouchard; c’est du talent brut !
Christine Beaulieu, en entrevue avec Philippe Cyr et Luc Boulanger, La Presse, 21 mars 2023 Quand je lis cet auteur, je ressens physiquement quelque chose. Les artistes qui réussissent à faire ça sont très rares. Viripaev transmet ça dans le rythme, dans l’écriture, dans la forme du récit, dans la façon dont il se joue du cheminement de la pensée. C’est fabuleux.
Philippe Cyr, en entrevue avec Christine Beaulieu et Marie Labrecque, Le Devoir, 25 mars 2023
Photos des artistes
Ivan Viripaev
Né en 1974 à Irkoutsk en Sibérie, Ivan Viripaev a connu un passé rude entre alcoolisme, vols à mains armées et séjour en prison. Le théâtre a orienté sa vie, autrement, même si à ses yeux le banditisme et le théâtre auraient en commun « le romantisme et l’escroquerie ».
De son répertoire comptant une vingtaine de pièces traduites et montées en plusieurs langues, trois productions ont déjà été présentées au Prospero. En 2013, Christian Lapointe monte Oxygène avec Ève Pressault et Éric Robidoux. Cette création du Groupe de la Veillée reçoit le prix de l’AQCT de la meilleure production montréalaise pour la saison 2013-2014. La pièce est reprise deux ans plus tard. Au printemps 2015, à l’invitation du Groupe de la Veillée, le metteur en scène Florent Siaud crée la pièce Illusions avec Paul Ahmarani, David Boutin, Evelyne de la Chenelière et Marie-Eve Pelletier (2015). Puis en 2017, le metteur en scène renoue avec l’écriture de Viripaev et présente Les Enivrés, dans une production de La Veillée. Il dirige pour l’occasion Paul Ahmarani, David Boutin, Maxime Denommée, Benoit Drouin-Germain, Maxim Gaudette, Marie-Pier Labrecque, Marie-France Lambert, Marie-Eve Pelletier, Dominique Quesnel et Évelyne Rompré. Fort de son succès critique et public, la pièce est présentée à nouveau à l’automne 2019.
Entre 2001 et 2015, Ivan Viripaev réside à Moscou où il s’impose comme une figure majeure du Nouveau drame russe. Il assure, de 2013 à 2015, la direction artistique de l’une des trois scènes les plus innovantes à Moscou, le Praktika. En parallèle, il a aussi scénarisé et réalisé quatre longs métrages pour le cinéma. Depuis 2016, il vit avec sa famille à Varsovie où il met en scène les versions polonaises de ses textes. Son œuvre, au théâtre comme au cinéma, a été couronnée de nombreux prix internationaux, dont le Grand Prix du public du Festival KONTRAPUNKT en Pologne pour son spectacle Nieznosnie Dlugie Ojecia (Insoutenables longues étreintes). Il est le dramaturge contemporain russe vivant le plus présent sur les scènes francophones. En mars 2021, Ivan Viripaev a adressé une lettre publique aux théâtres d’État russes présentant l’une ou l’autre de ses pièces. Il leur demandait de reverser ses droits d’auteur à un fonds d’aide à l’Ukraine. Ce geste généreux a été perçu comme une provocation, obligeant les théâtres russes à retirer ses pièces de l’affiche sous la pression des autorités.
Philippe Cyr
Le metteur en scène Philippe Cyr détient un baccalauréat (2004) et une maîtrise (2008) de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM. C’est au théâtre Prospero qu’il signe ses premières mises en scène : Les escaliers du Sacré-Cœur, Et si je n’étais pas passée par là? et Norway.Today d’Igor Bauersima, que Le Groupe de la Veillée lui avait proposé de diriger et de produire. En 2012, il fonde l’Homme allumette, dont il est depuis le directeur général et artistique.
Avec l’Homme allumette, Philippe Cyr crée au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, où il est artiste en résidence de 2013 à 2015, une adaptation du texte poétique Les cendres bleues (2012) de Jean-Paul Daoust, Selfie (2015) de Sarah Berthiaume ainsi que Le brasier (2016) de David Paquet, qui remporte un vif succès. Cette dernière pièce fera les beaux jours du CTD’A une deuxième fois avant d’être présentée à l’Usine C, dans les Maisons de la culture de Montréal et ailleurs au Québec. Au cours des mêmes années, il met en œuvre Ce qu’on attend de moi (2013) avec Gilles Poulin-Denis, après une résidence de trois ans au Théâtre Aux Écuries. Coproduite par sa compagnie et par 2PAR4 (Vancouver), cette proposition formelle fusionnant cinéma et performance est à l’affiche à Montréal, à Ottawa et à Vancouver jusqu’en 2019.
Parmi ses projets d’envergure avec d’autres compagnies, Philippe Cyr cosigne la mise en scène du spectacle Le iShow, un jalon fondateur dans sa démarche créative, lauréat du Prix de la meilleure production théâtrale de l’AQCT (2013). La pièce tourne au Canada et en France. Il assure également la mise en scène du spectacle acclamé J’aime Hydro (2016) de Christine Beaulieu, pour la compagnie de théâtre documentaire Porte Parole. Collaboration marquante dans la trajectoire de Philippe Cyr, J’aime Hydro connaît un immense succès critique et public. Présentée en première mondiale au FTA, puis au Théâtre La Licorne, à l’Usine C, au Théâtre La Bordée, au Théâtre Maisonneuve et en tournée au Québec et en France, la pièce reçoit le Prix de la meilleure production à Montréal de l’AQCT (2017). Depuis sa création il y a sept ans, elle a fait l’objet de plus de cent représentations, d’une publication, d’un balado et d’une adaptation pour la télévision.
Ces dernières années, Philippe Cyr a dirigé Prouesses et épouvantables digestions du redouté Pantagruel (2018), une adaptation de Gabriel Plante d’après l’œuvre de Rabelais, avec la voix de Dany Laferrière, au Théâtre Denise-Pelletier. Il a mis en scène Le poids des fourmis (2019) de David Paquet, un spectacle sans compromis destiné au jeune public, donné à la Salle Fred-Barry. Artiste associé à l’Usine C de 2018 à 2021, il y a présenté, avec sa complice Odile Gamache, l’œuvre hybride Le magasin, dans le cadre du FIFA 2021. En avril 2021, il réalisait la mise en scène de Corps titan (titre de survie) d’Audrey Talbot. La pièce marquait la réouverture du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. Elle a été présentée en reprise à l’automne 2022. Enfin, lors de la saison 2022-2023, il a présenté à l’Usine C la pièce Atteintes à sa vie de l’auteur britannique Martin Crimp.
Parallèlement à son travail pour le théâtre, Philippe Cyr a mis en scène les spectacles de Chloé Sainte-Marie, Safia Nolin et Ariane Moffatt. Pour cette dernière, il a aussi conçu et coréalisé la version cinématographique du projet Incarnat (2021). Il est de plus invité à enseigner régulièrement à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM et à l’École nationale de théâtre du Canada. En août 2021, il est devenu directeur artistique et codirecteur général du Théâtre Prospero.
Christine Beaulieu
Créative, Christine Beaulieu a su, depuis 2003, nous épater par sa polyvalence. Au grand écran, elle a participé à plusieurs films : La mise à l’aveugle (Simon Galiero), Mesrine : L’instinct de mort (Jean-François Richet), Ceci n’est pas un polar (Patrick Gazé), Les fleurs oubliées (André Forcier). Elle s’est mérité deux nominations (Prix Écrans Canadiens et Gala du cinéma québécois) pour son rôle de Roxane dans le film Le mirage de Ricardo Trogi et Louis Morissette. On l’a vu dans le rôle-titre de Nouveau-Québec de Sarah Fortin et elle s’est mérité une nomination au gala des Iris dans la catégorie Meilleure interprétation féminine/Rôle de soutien pour son rôle d’Anne-Marie Boisvert dans Norbourg (Maxime Giroux). L’an dernier, elle a été des films Les Tricheurs (Louis Godbout), Frontières (Guy Édoin), 23 décembre (Myriam Bouchard) et Simple comme Sylvain (Monia Chokri).
Christine Beaulieu a également participé à plus d’une vingtaine de pièces de théâtre : Les points tournants (Philippe Lambert), Ce moment-là (Denis Bernard), Grain(s)/Seeds (Chris Abraham), La fureur de ce que je pense et La vie utile (Marie Brassard), Nyotaimori (Sarah Berthiaume/Sébastien David), Bilan (Benoît Vermeulen) et Sang (Brigitte Haentjens). Depuis 2015, elle présente son premier texte J’aime Hydro, pour lequel elle a mérité le prix Michel-Tremblay.
À la télévision, on a pu la voir exceller dans les séries District 31, Hubert et Fanny, Les Simone, Lâcher prise et Cerebrum. Elle s’est mérité un prix Gémeaux pour son rôle de Josiane dans Lâcher prise (2020) et elle a remporté le Bayard de la meilleure interprétation court-métrage au FIFF de Namur pour sa performance dans le film Un jour de fête (2020). Depuis février 2021, elle est au centre de L’Oeil du Cyclone à Radio-Canada/IciTou.tv avec son rôle d’Isabelle Gagnon pour lequel elle a remporté le prix Gémeaux du meilleur premier rôle féminin, comédie (2021). Christine Beaulieu est également ambassadrice des attraits touristiques de sa ville natale Trois-Rivières ainsi que porte-parole de la campagne nationale Roulons électrique.
Marc Beaupré
Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en 1999, Marc Beaupré remporte dès l’année suivante un premier Gémeaux pour le meilleur rôle de soutien dans la série 2 Frères. Depuis, il cumule les rôles, tant au cinéma qu’au théâtre et à la télévision.
Au petit écran, il est de la distribution de plusieurs séries populaires, comme Madame Lebrun et Le négociateur, qui lui vaut le prix Gémeaux pour le meilleur rôle de soutien masculin en 2008. Dans les dernières années, il a interprété le très marquant Marc Arcand dans Série noire, pour lequel il est en nomination aux Gémeaux, ainsi que le célèbre Henri Richard dans la série Jean Béliveau. On a également pu le voir interpréter un superbe personnage de composition dans la cinquième saison de Ruptures. Récemment, il était de la distribution de plusieurs séries comme Victor Lessard, Le 422, Les Honorables, Alertes et Aller simple. Il faisait aussi partie des deux premières saisons de la websérie L’âge adulte qui a remporté plusieurs prix à travers le monde. Prochainement, on pourra le voir dans la quatrième saison de Plan B. Au cinéma, Marc Beaupré joue dans les longs métrages Gaz bar blues, Le poil de la bête, La run, Lac mystère, Bon cop, Bad cop 2, Jusqu’au déclin et Vampire humaniste cherche suicidaire consentant.
Au théâtre, il était, entre autres, de la distribution du Manifeste de la jeune-fille, mis en scène par Olivier Choinière, Le jeu de l’amour et du hasard, m.e.s par Alain Zouvi et Le combat des chefs, m.e.s par René Richard Cyr. Polyvalent, Marc Beaupré signe également la mise en scène de plus d’une dizaine de spectacles, dont Caligula_Remix et Dom Juan_Uncensored, œuvres pour lesquels il a également fait l’adaptation des textes, L’Iliade, libre adaptation d’Homère présenté au Théâtre Denise-Pelletier et La Meute de Catherine-Anne Toupin, présenté à La Licorne.
Joanie Guérin
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 2017, Joanie déploie ses multiples talents et fait preuve de polyvalence, notamment dans la série à sketchs Drôles de Véronic (Réseau TVA, 2021) ainsi que dans les séries dramatiques Sortez-moi de moi, Audrey est revenue, District 31, Hôtel et Aller simple.
En plus d’avoir joué dans quelques courts métrages dont Le Prince de Val-Bé (2019) de Jean-François Leblanc et Mon Boy (2018) de Sarah Pellerin, elle a récemment travaillé avec le Nouveau Théâtre Expérimental à la création des œuvres numériques Entends-tu ce que je te dis? Kouté mwen titak! (2020) et L’Enclos de Wabush (2021). Au théâtre, on a pu la voir dans les pièces Nos cœurs remplis d’uréthane (Théâtre du Double signe, 2020), La Place Rouge (Productions Fil d’or, 2018), Bras de Fer (La Roulotte, 2017) ainsi que dans les lectures publiques La même bottine (L’Arrière Scène, 2021) et On n’est pas des trous-de-cul (FIL, 2020). En 2019, elle incarnait aussi Ali dans la comédie musicale Mamma Mia! (Productions Juste pour rire). En septembre 2022, elle a foulé les planches du Théâtre aux Écuries pour la production Agamemnon in the ring, une production des Créations Unuknu.
Simon Lacroix
Depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2011, Simon Lacroix a joué dans plus d’une vingtaine de productions théâtrales. On a pu le voir dans* Le meilleur des mondes* de Guillaume Corbeil, d’après l’œuvre d’Aldous Huxley, Trip et L’amour est un dumpling, deux pièces signées Mathieu Quesnel. En 2022, Simon a remporté le prix Duceppe de l’interprète masculin de l’année pour la pièce Pétrole d’Édith Patenaude.
Avec ses complices Sonia Cordeau et Raphaëlle Lalande de la compagnie Le Projet Bocal, il a écrit, mis en scène et présenté à La Licorne le spectacle éponyme Le Projet Bocal (2013), en plus des pièces Oh Lord (2014) et Le spectacle (2016). La pièce Showtime a été présentée à la fin 2022 au théâtre Duceppe. Au petit écran, il s’est fait connaître dans les séries Faits Divers 4, Lâcher prise, Léo, L’Académie et La malédiction de Jonathan Plourde. À l’été 2022 on a pu le voir dans la nouvelle série Larry. Il est également de la distribution de la série Mégantic. Simon Lacroix est lauréat de quatre prix Gémeaux pour ses interprétations dans la série Lâcher prise (2018) et les webséries Deep (2013), Hypno (2017) et Les éphémères (2020).
Affiche
Photo par Melissa Gamache | Design par Principal