septembre 2023 | |
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mardi 26 | 20 h (Complet) |
mercredi 27 | 19 h (Complet) |
jeudi 28 | 20 h (Complet) |
vendredi 29 | 19 h (Complet) |
samedi 30 | 16 h (Complet) |
octobre 2023 | |
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mardi 3 | 20 h (Complet) |
mercredi 4 * | 19 h (Complet) |
jeudi 5 | 20 h (Complet) |
vendredi 6 | 19 h (Complet) |
samedi 7 | 16 h (Complet) |
Résumé
« Tout commence avec une question : comment dit-on “colonisation” en arabe? »
Né de parents issus de l’immigration algérienne en France, Salim Djaferi se rend à Alger en 2018, déterminé à combler les lacunes de ses connaissances sur la colonisation. Il cherche dans une librairie la section consacrée à la Guerre d’Algérie. Or, il n’y en a pas. Les ouvrages en question se trouvent plutôt sous « Révolution ». Prenant conscience de l’importance des mots, l’artiste s’engage alors dans une enquête sémantique sur les traces de ses récits familiaux et de l’Histoire avec un grand H.
De rencontres en anecdotes, ce spectacle ludique et sensible s’inspire des récits des autres, et des mots employés pour raconter ces histoires. On lui dit notamment que « la colonisation, c’est comme de la visite qui s’impose trop longtemps! » Tout en faisant état de ses trouvailles, Salim Djaferi façonne le plateau autour de lui et manipule de simples objets qui acquièrent alors un fort pouvoir d’évocation. De fil en aiguille, l’espace scénique devient une métaphore de son sujet.
Diplômé du Conservatoire Royal de Liège en 2015, l’acteur, auteur et metteur en scène Salim Djaferi s’impose déjà comme un artiste incontournable de la scène belge. Il propose des créations à la fois théâtrales, plastiques et documentaires. Avec Koulounisation, qui a remporté le Prix Lycéen et le prix SACD du Festival Impatience 2022 à Paris, il creuse l’épineuse question de la colonisation française en Algérie avec talent, humour et passion. Après un passage remarqué au Festival Off Avignon en 2022, de même qu’à Bruxelles, Liège, Lyon, Tours, Montpellier et Le Cap en Afrique du Sud, la pièce est présentée pour la première fois en Amérique du Nord.
En parallèle de la présentation de Koulounisation, le Prospero accueille deux discussions en collaboration avec le Groupe d’études sur le colonialisme québécois : Traduire la violence coloniale le 19 septembre à 17 h et Figures de l’imaginaire colonial québécois le 21 septembre à 17 h.
Durée
1 h 10
Programme de soirée
Une création de
Salim Djaferi, hébergé par Habemus papam
Texte, mise en scène et interprétation
Salim Djaferi
Écriture de plateau
Delphine De Baere
Aide à l’écriture
Marie Alié, Nourredine Ezzaraf
Scénographie
Justine Bougerol, Silvio Palomo
Lumière
Laurie Fouvet
Dramaturgie
Adeline Rosenstein
Assistance à la mise en scène
Clément Papachristou
Développement, production et diffusion
Habemus papam
Coproduction
Les Halles de Schaerbeek, Le Rideau de Bruxelles, l’Ancre – Théâtre Royal de Charleroi
Soutien
Fédération Wallonie-Bruxelles, Commission communautaire française, Bourse d’écriture Claude Étienne, SACD, Chaufferie-Acte1, La Bellone-Maison du Spectacle (BXL/BE), Théâtre des Doms, Théâtre Episcène, Zoo Théâtre
Bande-annonce
Photos du spectacle
Dans les médias
Photos des artistes
Salim Djaferi
Formé à l’ESACT de Liège, Salim Djaferi est acteur, auteur et metteur en scène. Il vit et travaille à Bruxelles. C’est la création in situ Almanach du Collectif éphémère Vlard présentée au Festival Emulation 2017 au Théâtre de Liège qui l’impose comme tête chercheuse, exigeante et engagée de la jeune scène belge. Il exprime déjà son goût pour le théâtre documenté qu’il ne cessera de développer, à la fois comme acteur et acteur/auteur en collaborant avec Sanja Mitrovic (Do you still love me?, 2015) et Elena Dorassiotto et Benoît Piret (Des Caravelles et des Batailles, 2019). Ou encore plus régulièrement avec Adeline Rosenstein et Clément Papachristou. Après l’installation/performance Sajada/Le lien (2019), le fruit d’une collecte de témoignages et de tapis de prière musulmans auprès des personnes pratiquantes en Belgique, au Maroc et en France, Salim Djaferi crée son premier spectacle au théâtre Koulounisation en 2021 aux Halles de Schaerbeek à Bruxelles. Après un long travail d’enquête, il y interroge et approfondit la question de la colonisation française en Algérie dont sa famille est originaire, mettant au jour les intimités reliées entre histoires de famille et Histoire, violences de guerre et déplacements, et langage et Histoire.
Affiche
Photo par Thomas Jean Henri | Design par Principal