8 au 23 septembre 2011
Résumé
Le contexte de l’action est simple, en apparence…Quinze ans après l’aventure amoureuse d’un homme d’âge mûr avec une jeune fille — beaucoup trop jeune à l’époque — le duo se rencontre à nouveau, inopinément, après le crime et après le châtiment, puisque l’homme a été jugé puis emprisonné à la suite de son geste. Le thème est donc celui de l’attirance illicite, avec ses inévitables et dramatiques conséquences sociales et légales.
Dans la pièce de HARROWER, il n’est pas question d’une justification de cet acte, pas plus que de sa condamnation; il s’agit de toucher aux aspects surprenants, cachés et certes douloureux, des rapports qu’ont les humains pris au piège par eux-mêmes et par la société.
Ce sujet est traité de manière peu orthodoxe par l’auteur. Sont ici en jeu l’ambiguïté des motifs et des impulsions, les malentendus causés par les préjugés, les blocages et les résistances. La rencontre des deux personnages est un dialogue existentiel pur, dialogue théâtralement novateur. Il n’y a rien de superficiellement sentimental dans cette confrontation, au contraire. En dessous de l’expression verbale conventionnelle court une ligne dramatique clandestinement subversive.
David HARROWER, une voix singulière de la jeune dramaturgie écossaise contemporaine. Ses pièces se distinguent par un travail sur le langage qui atteint à la condensation et à la poésie et qui cherche à exprimer le chaos des consciences et de la vie.
Production
La Veillée
De
David Harrower
Mise en scène
Téo Spychalski
Avec
Gabriel Arcand, Marie-Eve Pelletier, Rebecca Vachon
Scénographie
Véronique Bertrand
Lumières
Mathieu Marcil
Costume de Una
Marie-Noëlle Klis
Illustration
Corinne Bève