21 février au 10 mars 2012
Résumé
Une chambre d’hôpital, deux frères. L’un est prisonnier d’une maladie incurable, terrifiante, qui ne sera jamais nommée. L’autre s’occupe de lui religieusement, jour après jour, en feignant de se rendre à la messe. Car dehors, on a peur, et on interdit à ce frère simple d’esprit de faire ce que son cœur lui dit : prendre soin de celui qu’il aime. Le temps d’une messe, il le nourrit, le lave, l’amuse et lui raconte des fables étranges. Il accomplit son propre rite.
Aujourd’hui, c’est un grand jour : Gildo apporte à son frère le remède à sa maladie.
Écrit en 1996, Fratellini aborde un thème sensible de manière candide et ludique. La pièce a été jouée en Europe pendant plus de quatre ans par l’auteur lui-même. Bien qu’on y sente définitivement l’empreinte d’une Italie catholique et conservatrice, ce texte traverse les frontières en gardant toute sa pertinence et révèle un rapport à la douleur et au lien familial résolument universel. Francesco Silvestri, figure de proue de la nouvelle dramaturgie napolitaine, y pose un regard impitoyable sur la réalité, et crée du même coup un irrésistible appel à la liberté du rêve. Son écriture est un exorcisme, une chasse aux angoisses et aux douleurs morales.
Production
Théâtre de l’Opsis
De
Francesco Silvestri
Mise en scène
Luce Pelletier
Traduction
Luce Pelletier
Dramaturgie
Dario Brancato
Assistance à la mise en scène
Claire l’Heureux
Avec
Émile Proulx-Cloutier, Benoit Rioux
Scénographie
Olivier Landreville
Costumes
Julie Breton
Musique
Catherine Gadouas
Lumières
Jocelyn Proulx
Maquillages
Angelo Barsetti
Crédit photo
Maxime Côté