mars 2022 | |
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mardi 1 | 20 h 15 (Complet) |
mercredi 2 | 19 h 15 (Complet) |
jeudi 3 | 20 h 15 (Complet) |
vendredi 4 | 19 h 15 (Complet) |
samedi 5 | 16 h 15 (Complet) |
mardi 8 | 20 h 15 (Complet) |
mercredi 9 | 19 h 15 (Complet) |
jeudi 10 | 20 h 15 (Complet) |
vendredi 11 | 19 h 15 (Complet) |
samedi 12 | 16 h 15 (Complet) |
mardi 15 | 20 h 15 (Complet) |
mercredi 16 | 19 h 15 (Complet) |
jeudi 17 | 20 h 15 (Complet) |
vendredi 18 | 19 h 15 (Complet) |
samedi 19 | 16 h 15 (Complet) |
Comme une évidence, Pascale savait qu’elle allait un jour devenir mère. Sentir la vie grandir dans son ventre, dans ses tripes. Et si la vie, justement, se voulait autrement ? Et si ce n’était pas possible ? Jamais. Une pièce bouleversante sur le désir d’enfant, sur l’incapacité d’exaucer ce désir, sur la difficile route d’un couple qui s’aime mais n’arrive pas à donner la vie. Écrite et interprétée avec une grande maturité par la jeune finissante du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Émilie Lajoie, Notre petite mort offre un doux regard sur ce deuil tabou.
La pièce pénètre ainsi dans l’intimité de deux êtres qui espèrent, se déchirent, se raccrochent, et devront apprendre à cesser de croire à leur rêve. Chaque étape décisive de la vie de Pascale et de Martin mène à ce cruel constat. En filigrane se pose la question de la maternité comme accomplissement ultime des femmes et des suites d’une relation lorsque cette éventualité n’est plus possible.
Durée : 1 h 05
PROGRAMME
Production
Production Émilie Lajoie
Texte
Émilie Lajoie
Mise en scène
Sophie Cadieux
Avec
Émilie Lajoie, Sylvie Potvin, Simon Rousseau
Assistance à la mise en scène
Gabrielle Noumeir-Gagnon
Décors et costumes
Daniel Séguin
Concepteur lumières
Martin Sirois
Conseillers à la création
Sophie Cadieux, Félix Beaulieu-Duchesneau, Jean-François Nadeau
Depuis l’obtention de son diplôme au Conservatoire d’art dramatique de Montréal, en 2001, Sophie Cadieux trace son propre chemin dans l’espace théâtral montréalais, en alignant de nombreux titres comme interprète. Au fil des saisons, on a pu apprécier l’étendue de son talent dans plusieurs téléséries québécoises, et plus particulièrement dans la série Rumeurs, où elle s’est fait connaitre du grand public, grâce à son interprétation touchante de la colorée Clara. Elle a été en nomination pour diverses séries, notamment pour Les Lavigueur La vraie histoire ainsi que pour Watatatow, pour laquelle elle a reçu un prix Gémeaux. De 2017 à 2020, on a eu le plaisir de la voir à la barre de Lâcher prise, dans un rôle qui lui a permis de rafler trois prix d’interprétation en 2017, 2018 et 2020, au gala des Gémeaux. Pour cette série, elle a également été nominée dans la catégorie « Meilleure actrice » pour la Nymphe d’Or, l’une des plus prestigieuses récompenses dans le monde de la production télévisuelle internationale, attribuée à l’occasion du Festival de la télévision de Monte-Carlo. On a aussi pu la voir au petit écran dans la série Bête Noire, réalisée par Sophie Deraspe, ainsi que dans L’Échappée de Michelle Allen. Au cinéma, Sophie Cadieux a, entre autres, fait partie de la distribution des films La vallée des larmes de Maryanne Zéhil, Funkytown de Daniel Roby, Tromper le silence de Julie Hivon, Jaloux de Patrick Demers, Les rois mongols de Luc Picard ainsi que de Quelqu’un d’extraordinaire, un court métrage de Monia Chokri. Sa feuille de route sur les planches est costaude. Ces dernières années, elle s’est particulièrement illustrée dans 4.48 Psychose de Florent Siaud, La vie utile de Marie Brassard, Les larmes amères de Petra von Kant de Félix-Antoine Boutin et tout dernièrement dans Disparu.e.s, une pièce mise en scène par René Richard Cyr. Grande improvisatrice, elle a été la récipiendaire du Trophée Pierre Curzi-Recrue de l’année, remis par la Ligue nationale d’improvisation (LNI), lors de ses premières années d’exploration. Depuis deux ans, elle déploie son talent en improvisation dans la sitcom Rue King. Elle a par ailleurs été nominée dans la catégorie « Meilleur premier rôle féminin » dans une comédie pour ce sitcom, au Gala Artis 2021. Sophie Cadieux est également auteure, metteure en scène, animatrice et conseillère artistique sur différents projets. Elle est de plus la cofondatrice et codirectrice artistique de la troupe d’interprètes le Théâtre de la banquette arrière, qui met de l’avant des œuvres dans lesquelles se côtoient ludisme et engagement.
Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2017, Émilie Lajoie a été, dans le cadre de ses études, de la distribution des pièces Compagnie, Au bout du fil, et La visite de la vieille dame. Elle a fait ses débuts à la télévision dans Mémoires vives; on a également pu la voir dans 5e rang, Cérébrum, Cheval-Serpent et District 31. En 2020 elle joua Béline dans Le Malade imaginaire au Théâtre du Rideau Vert dans une mise en scène de Michel Monty. Notre petite mort, un projet qu’elle porte en elle depuis plusieurs années, est son premier texte.
Cette pièce est vraiment importante et pertinente aujourd’hui.
Evelyne Charuest, Dessine-moi un dimanche, ICI Première, 6 mars 2022 En filigrane de la pièce se pose aussi la question des responsabilités morales autour de l’enfantement dans un contexte social où l’humanité semble se diriger vers le bord du gouffre ; quel sens le fait de donner vie prend-il dans ce contexte ? En évoquant le sujet sans offrir de réponses, Notre petite mort souligne à la fois l’omniprésence de cette question existentielle dans nos vies et la réflexion sur un autre aspect de la maternité où la décision individuelle d’enfanter peut s’inscrire dans un questionnement collectif.
Sophie Ji et Léonard Smith, Le Délit, 16 mars 2022 Émilie Lajoie est touchante et vraie dans les traits de cette jeune femme qui doit apprendre à vivre avec son rêve brisé. À ses côtés, Simon Rousseau semble taillé sur mesure pour le rôle de Martin, son amoureux dépassé par les événements. […] Bien que le personnage [incarné par Sylvie Potvin] soit drôle, son jeu est juste et elle réussit à ne pas tomber dans la caricature. […] La metteure en scène Sophie Cadieux a su capter toute la finesse du texte et l’insuffler au jeu des comédiens.
Nancie Boulay, BP Arts Média, 11 mars 2022** La comédienne et dramaturge Émilie Lajoie dédramatise un peu ce sujet lourd avec quelques pointes de légèreté dans l’écriture. […] La mise en scène de Sophie Cadieux sur cette première écriture est tout à fait à propos. […] Je suis sûre que cette pièce aura une longue vie et Émilie Lajoie, une grande carrière de dramaturge.
Valérie Garrigue, Dario Bivona Blog, 13 mars 2022 Le texte de «Notre petite mort», signé Émilie Lajoie est à la fois sensible et réfléchi, et la mise en scène de Sophie Cadieux, articulée sur et autour d’un lit, près duquel se joue un drame trop commun et souvent mésestimé , nous plonge le nez dans le déchirement d’un homme et d’une femme forcés de redéfinir leur existence. Dans la proximité de la Salle Intime du Prospero, on aurait encore plus le goût de les consoler avec compassion.
Marie-Josée R.Roy, Sous les projecteurs, 5 mars 2022 [Un] texte bien roulé, bien structuré, sensible et couvrant sans didactisme ou trop de statistiques un sujet complexe pas mal sous tous ses angles. [La metteure en scène] Sophie Cadieux fait preuve d’une belle sensibilité et d’une grande finesse dans sa direction d’acteurs.
Yanik Comeau, Théâtralités, 9 mars 2022 [Il s’agit] d’une œuvre qui s’attarde avant tout à la douleur de la perte, à la transformation des relations sociales dans l’adversité, à la revalorisation de soi à contre-courant de que la société continue de promouvoir, malgré le fait que la parole se libère de plus en plus. La proposition d’Émilie Lavoie rassemble tous les éléments d’un spectacle sensible, porté par une distribution habitée et convaincante, mais elle manque l’occasion d’aller creuser certaines questions.
Carine Henriquez, Revue Jeu, 4 mars 2022 Pour un premier texte, Lajoie a choisi un sujet pour le moins délicat : le deuil de la maternité. « J’avais envie de donner une visibilité à cette réalité, explique-t-elle, d’offrir une voix aux familles qui doivent faire le deuil d’un enfant qui n’existera jamais. Pour la femme aussi bien que pour le couple, de quelle manière est-ce qu’on peut se redéfinir après un pareil coup dur ? Je m’interroge aussi à propos de la maternité comme point culminant dans l’accomplissement d’une femme. D’où vient cette idée et quelles conséquences est-ce qu’elle a sur les individus et sur la société dans son ensemble ? »
Christian Saint-Pierre, Le Devoir, 25 février 2022 La chroniqueuse radio Eugénie Lépine-Blondeau est touchée par le texte de la pièce. Elle en discute avec Émilie Lajoie.
Tout un matin, ICI Première, 3 mars 2022 L’autrice et comédienne Émilie Lajoie s’entretient avec Marie-Louise Arsenault à propos de sa pièce, et en lit un extrait.
Plus on est de fous, plus on lit!, ICI Première, 1er mars 2022 L’animatrice Arlette Fara reçoit l’autrice et comédienne Émilie Lajoie pour discuter de sa pièce Notre petite mort.
Les Faramineux, Canal M, la radio de Vues et Voix, 28 février 2022 Émilie Lajoie, l’autrice de la pièce Notre petite mort était de passage au micro d’Hélène Denis afin de parler de son spectacle.
Aux Quotidiens, Canal M, la radio de Vues et Voix, 28 février 2022