Salle intime

COUPER

Texte
Duncan J. Graham

Mise en scène
Marc-André Thibault

Idéation et traduction
Véronique Pascal

Avec
Véronique Pascal

Plus de billets disponibles
mars 2023
mardi 1420 h 15 (Complet)
mercredi 1519 h 15 (Complet)
jeudi 1620 h 15 (Complet)
vendredi 1719 h 15 (Complet)
samedi 1816 h 15 (Complet)
mardi 2120 h 15 (Complet)
mercredi 2219 h 15 (Complet)
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vendredi 2419 h 15 (Complet)
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jeudi 3020 h 15 (Complet)
vendredi 3119 h 15 (Complet)
avril 2023
samedi 116 h 15 (Complet)
samedi 120 h 15 (Complet)
* Rencontre avec l’équipe après la pièce

Une supplémentaire a été ajoutée le 1er avril à 20 h 15.

Résumé

« Un œil de cendres. Me regarde. Lubrique. C’est lui. Cheveux foncés laqués vers la droite. Je le fixe. Le cœur qui veut me sortir de la poitrine. »

Une femme, agente de bord de métier, est poursuivie sans relâche par un homme. Elle le fuit, il la suit. Toujours. Quelque chose a eu lieu entre eux, elle ne précise jamais quoi. Vient le moment où elle doit accepter l’inéluctable finalité : cesser de fuir et lui faire face, peu importe l’issue. Comment reprend-on le pouvoir sur soi et sur sa vie lorsqu’on l’a perdu? Ou pire, lorsqu’on ne l’a jamais eu?

Jouant habilement avec les codes du cinéma d’horreur, Couper est une énigme théâtrale à mi-chemin entre le thriller noir et l’installation artistique. Cette plongée multiforme dans l’inconscient emprunte à l’univers toujours étrange, et parfois anxiogène, de David Lynch. Ici, les frontières entre le rêve et la réalité sont brouillées. Les choses et les êtres ne sont pas toujours ce qu’ils semblent être.

Couper est l’adaptation de CUT de l’auteur d’origine australienne Duncan J. Graham, une pièce d’abord jouée au festival Fringe d’Adelaide avant de rayonner à travers le monde. Véronique Pascal, l’interprète de ce solo, en signe la traduction québécoise. Pour sa présentation au Prospero, le metteur en scène Marc-André Thibault et le scénographe et artiste visuel Thierry Vigneault ont imaginé un dispositif déstabilisant pour créer une expérience immersive totale. L’installation, construite à même la salle de théâtre, permettra d’exacerber la proximité public/interprète.

Veuillez noter que le dispositif de ce projet est exigu, et qu’il y aura, durant le spectacle, des moments où le public sera plongé dans la noirceur. L’espace pourrait susciter un inconfort chez les personnes souffrant de claustrophobie. Nous préférons vous en avertir.

  • Une création des

    Compagnons Baroques

  • Texte

    Duncan J. Graham

  • Traduction

    Véronique Pascal

  • Mise en scène

    Marc-André Thibault

  • Avec

    Véronique Pascal

  • Dramaturgie

    Mathieu Leroux

  • Lumières

    Cédric Delorme-Bouchard

  • Scénographie

    Thierry Vigneault

  • Conception sonore

    Vincent Pascal

  • Costumes

    Leïlah Dufour Forget

  • Assistance à la mise en scène et coordination de production

    Catherine Paquin-Béchard

  • Direction technique

    Sacha Rancourt

  • Direction de production

    Benjamin Déziel, Pénélope Jolicœur

  • Régie

    Josée Fontaine-Rubi

Bande-annonce

Photos du spectacle

Duncan J. Graham

Duncan J. Graham est un auteur et metteur en scène au théâtre, pour la télévision et au cinéma. Ses pièces ont été produites notamment par plusieurs compagnies incluant la Sydney Theatre Company, la Melbourne Theatre Company, la State Theatre Company of South Australia, le Festival de Melbourne, le Belvoir, le Malthouse Theatre et la Windmill Theatre Company. L’écriture de Duncan lui a valu plusieurs honneurs : pour le projet CUT créé en 2015, il a remporté un prix au Fringe d’Edimbourg en 2016, et la pièce fût jouée en grande première en Angleterre à Londres au Vaults Theatre la même année.

Marc-André Thibault

Depuis sa formation au Conservatoire d’art dramatique de Québec, Marc-André est très actif dans le milieu théâtral, tant comme comédien que comme auteur, traducteur, metteur en scène et producteur avec la compagnie qu’il a créée, le Théâtre Bistouri. Ses interprétations au théâtre, notamment dans Fondant, Madra, Rouge Speedo, l’Ouest Solitaire et Les Ossements du Connemara lui valent les éloges du public et de la critique. Depuis 2019, il enseigne l’interprétation et l’entrepreneuriat à l’Option-Théâtre du Collège Lionel-Groulx. À l’écran, il a joué dans les séries Une autre histoire, Mémoires Vives, Trauma, Tu m’aimes-tu?, au cinéma dans La mise à l’aveugle et Point de mire) et dans de nombreux courts métrages.

Véronique Pascal

Depuis sa sortie du Conservatoire de Montréal, Véronique joue, chante et écrit. Après avoir participé à la mise sur pied de plusieurs compagnies, c’est avec Les compagnons baroques qu’elle établit sa pratique artistique. On a pu la voir dans une quarantaine de spectacles sur la scène montréalaise et partout au Québec, tant dans des projets de création jeunesse que destinés aux adultes. Elle affectionne l’écriture de plateau et agit souvent à titre de co-créatrice sur différentes productions : parmi ses plus récentes collaborations, citons L’amour au 21e siècle (selon wikiHow) qu’elle a écrit et qui fût publié chez Hurlantes Éditrices et produit à La Chapelle Scènes Contemporaines au printemps 2022, Bluff des Productions Quitte ou Double en août et septembre 2022 partout au Québec, et Prince Panthère de Érika Tremblay-Roy, du Petit Théâtre de Sherbrooke (2022). Certains de ses textes sont publiés dans la revue Jeu (n°169), L’Agenda des Femmes 2015 (Remue-Ménage), dans le recueil Larguer les amours, publié chez Tête Première (2017) et sur la plateforme Pavillons. Sa première pièce en solo La nuit, la vigie a été éditée chez Dramaturges (2018). Couper est sa première traduction théâtrale. Au petit écran, on pourra la voir dans la série Alertes.

Photos

Dans les médias

  • Marc-André Thibault […] s’est allié avec le scénographe Thierry Vigneault pour jouer avec l’espace comme s’ils disposaient d’un couteau suisse particulièrement versatile, enchaînant les effets déroutants avec une inventivité admirable.

  • Tout, de l’idéation du spectacle à l’interprétation en passant par la conception, démontre que Véronique Pascal a dégotté une petite perle de texte dramatique qu’elle fait briller de tous ses éclats. Ce spectacle affirme haut et fort que l’empuissancement des femmes devient possible quand, enfin, la peur change de camp.

  • Un thriller intense. Le jeu de la comédienne est chirurgical et impeccable. En plus de s’effacer complètement derrière son personnage, elle fait en sorte que le public partage ses sensations.

  • Dirigée avec une précision d’orfèvre, Véronique Pascal livre un sans faille […]. On se laisse porter par son jeu, son interprétation de cette agente de bord qui reconnait un homme avec qui elle a vécu quelque chose dans le passé […].

  • Le jeu de Véronique Pascal est hautement efficace. […] À la fois installation, poème théâtral et thriller noir, l’expérience est intime et inoubliable.

  • Une très belle performance qui nous montre de nombreuses facettes de la comédienne.

  • ★★★ ½
    Une pièce qui se démarque […].

  • Toute une performance.

  • Utilisant “la posture des femmes dans le cinéma d’horreur, la figure de la final girl” — la survivante des slashers —, ce “stalker movie théâtral” met le spectateur dans une position “légèrement déstabilisante”. Et sans dévoiler le revirement, le récit défait un archétype féminin et réécrit sous nos yeux un “narratif éculé”. “Il y a une grande reprise de pouvoir. On passe d’une femme apeurée à une conquérante.”

  • Durant toute notre vie, on se faire dire de sourire et d’être douce. Le personnage prend conscience de sa force dans la pièce. C’est quelqu’un qui ne s’excuse pas d’exister.

  • Il y a quelque chose de très énigmatique dans le texte […]. C’est ce qui m’attirait. Chaque fois que je le relis, j’en tire un sens nouveau. Je trouve que c’est une qualité quand on continue de trouver d’autres épaisseurs possibles. Selon les soirs aussi c’est différent!

  • Les nombreuses références au cinéma ne sortent pas de nulle part : à plusieurs reprises, Véronique Pascal parle de la “last girl», cette représentation de l’héroïne des films d’horreur qui, dernière survivante du groupe, tente d’échapper au meurtrier. “Est-ce qu’on la suit pour finalement la voir mourir? Ou est-ce qu’on la suit et il y aura un revirement? On ne le sait pas; mais ultimement, elle sera à la fois héroïne et victime.”

  • Couper aborde les thèmes des rapports entre les sexes et de la colère féminine, pour en proposer une exploration singulière.

  • Couper nous invite à une expérience où un archétype féminin se défait et se recrée devant nous, dans un espace intime et légèrement déstabilisant pour le public.

  • Affiche

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