Salle intime

POINGS

Texte
Pauline Peyrade

Mise en scène
Gaétan Paré

Avec
Francis-William Rhéaume, Jade-Măriuka Robitaille, Zoé Tremblay-Bianco

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avril 2023
mardi 1820 h 15 (Complet)
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samedi 616 h 15 (Complet)

Résumé

« Je n’ai pas mal puisque je sais que tu m’aimes. »

Moi rencontre Lui lors d’un rave party. « Ça se passe au milieu de la piste. Perdu entre trois mille personnes qui bougent dans tous les sens. Il sourit et le monde disparaît. Des choses comme ça, ça arrive. » Dès le tout début, une peur s’installe chez Moi, une voix lui crie de partir, de fuir et de ne pas se retourner.

Puis il y a Toi, une altération de Moi. Comme une dépossession graduelle, un dédoublement du regard de la femme sur elle-même et son incapacité à agir. C’est l’arrivée de Lui qui fait naître Toi.

Poings relate une histoire d’amour et ses étapes charnières. Ouest : le contact initial, écrit comme la partition d’un morceau électro. Nord : le récit d’un rêve qui tourne au cauchemar, où la femme revisite les souvenirs d’une scène traumatique. Sud : un périple en voiture et le dialogue d’un couple ordinaire qui révèle la manipulation sournoise, les micro-agressions et l’aliénation au sein de la relation. Points : la matière matricielle, le chaos dans la boîte crânienne de la femme, d’où jaillissent les 4 directions cardinales. Est : le mouvement final, une fuite en Rollerblade, le retour à la maison, le retour à soi.

Mis en scène pour la première fois au Québec par Gaétan Paré, ce texte sublime a valu à l’autrice française Pauline Peyrade le Prix Bernard-Marie Koltès du TNS en 2019. Conçue comme un espace mental, la pièce décortique les scénarios dominant/dominé, bourreau/victime. Oscillant entre monologue, dialogue classique, partition musicale et distribution chorale éclectique, Poings dénonce l’imprégnation quotidienne de la violence et la domination qui se joue à l’abri des regards.

La pièce s’adresse à un public averti en raison des thèmes abordés. Veuillez noter que le spectacle contient des effets stroboscopiques.

  • Une création de

    Opera Omnia

  • Texte

    Pauline Peyrade

  • Mise en scène

    Gaétan Paré

  • Avec

    Francis-William Rhéaume, Jade-Măriuka Robitaille, Zoé Tremblay-Bianco

  • Lumières

    Joëlle LeBlanc

  • Scénographie et costumes

    Marie-Audrey Jacques

  • Assistance à la scénographie

    Amélie Marchand, Linda Brunelle, Paul Rose

  • Direction d’intimité

    Stéphanie Breton

  • Assistance à la mise en scène et régie

    Mathilde Boudreau

  • Assistance à la conception sonore

    Arthur Champagne

Bande-annonce

Photos du spectacle

Dans les médias

  • La mise en scène de Gaétan Paré, dans laquelle les membres du couple sont totalement incarnés, rapproche au maximum les spectateurs et les spectatrices de toute la violence, à la fois physique et psychologique, qui naît de la manipulation, dans une déferlante cathartique, poétique et percutante qui marquera les esprits.

  • [Gaétan Paré] a absolument réussi à mettre en scène la violence tout en soulignant la poésie du texte […] Les actrices Jade-Măriuka Robitaille et Zoé Tremblay-Bianco ont incarné […] avec splendeur tour à tour la complexité, la profondeur, la douceur et la résolution que ce qu’est être une victime d’agression […] Francis-William Rhéaume est tellement efficace dans son rôle.

  • Le jeu de Francis-William Rhéaume est si convaincant qu’on ressent très rapidement de la colère envers son personnage. Jade-Măriuka Robitaille et Zoé Tremblay-Bianco ne sont pas en reste. Elles nous font vivre toute une gamme d’émotions dont beaucoup d’empathie envers cette femme qui essaie de se sortir de cette situation insoutenable.

Pauline Peyrade

Pauline Peyrade est écrivaine et co-responsable du département Ecriture de l’ENSATT. Ses textes ont été mis en scène par Cyril Teste (Ctrl-X, 2016), Das Plateau (Bois Impériaux, 2018; Poings, 2021), Anne Théron (À la carabine, 2019), Matthieu Cruciani (Princesse de pierre, 2019), Florent Siaud (Faust, projet collectif, 2021), et prochainement par Emilie Capliez (Des femmes qui nagent, 2023). En 2015, elle présente un Sujet à Vif au Festival d’Avignon avec la circassienne Justine Berthillot. Elles créent ensemble Poings (2018), Carrosse (2019) et L’âge de détruire (création en cours, 2024). Le texte Poings est finaliste du Grand Prix de Littérature Dramatique et Lauréat Prix Bernard-Marie Koltès 2019. À la carabine reçoit le Grand Prix de Littérature Dramatique 2021 et le Prix Godot 2022. Pauline Peyrade est associée à différents lieux (Comédie de Colmar-CDN, Les Quinconces L’espal - Scène nationale du Mans, Les Amandiers-CDN de Nanterre) et conseillère dramaturgique à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon. Ses textes pour le théâtre sont traduits en dix langues et publiés aux Solitaires Intempestifs. Son premier roman, L’âge de détruire, paraît en 2023 aux Éditions de Minuit.

Gaétan Paré

Depuis 2009, Gaétan Paré (iel) met en scène des textes d’autrices et d’auteurs contemporain·es. Ses spectacles ont été présentés sur les scènes du Quat’Sous, des Écuries, du Prospero et de Denise-Pelletier (salle Fred-Barry). Proche des auteur·rice·s de sa génération qu’iel accompagne régulièrement dans l’écriture, iel a créé Faire des enfants (2011) de Éric Noël, Les morb(y)des (2013) de Sébastien David, Pig (2014) de Simon Boulerice et La liberté (2015) de Martin Bellemare. Sa curiosité pour les dramaturgies étrangères l’amène notamment à mettre en scène Le moche (2010) de Marius von Mayenberg et Hamlet est mort - gravité zéro (2012) d’Ewald Palmetshopher. Sa pratique inclusive de la mise en scène, inspirée des théories du genre, de la culture pop autant que des autres arts, témoigne d’un intérêt prononcé pour les personnages marginaux et les violences qu’iels subissent. Gaétan Paré signe aussi des scénographies, des conceptions sonores et de costumes, et travaille quotidiennement au sein de la communauté de la danse. Diplômé·e de l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM, de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Cornouailles (France) et de l’École nationale de théâtre du Canada, iel a également reçu le prix John-Hirsch du Conseil des arts du Canada (2012).

Francis-William Rhéaume

Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en 2009, Francis-William Rhéaume a depuis su laisser sa trace sur scène, ainsi que sur petit et grand écran. À la télévision, notons principalement sa récente participation aux saisons de 5e rang et des séries Mégantic et Haute démolition, qui paraîtront sous peu. Au théâtre, nous avons pu le voir dans les pièces Dans le champ amoureux et Trip, présentées à Espace Libre. En 2022, il a présenté son spectacle solo intitulé Chose certaine, le soleil finit toujours par se coucher au Théâtre La Licorne. Il a captivé le public avec sa performance où il abordait la vie, l’amour, la masculinité et la mort avec humour et vulnérabilité. Prochainement, nous aurons la chance de le voir sur grand écran, dans un premier long-métrage, Simple comme Sylvain de Monia Chokri, dont la sortie est prévue pour 2023.
En tant qu’artiste visuel, il a démontré son talent en illustrant plusieurs livres, notamment Petite Mousse, qu’il a également écrit. Ce livre pour enfants aborde le thème de la séparation avec une touche d’imagination et de tendresse. Il a été publié par La Bagnole.

Jade-Măriuka Robitaille

Durant sa formation à l’École nationale de théâtre du Canada où elle décroche un diplôme en interprétation en 2013, Jade-Măriuka Robitaille a été dirigée par des metteur·ses en scène de renom tels que Gill Champagne, René-Daniel Dubois, Claude Poissant et Alice Ronfard. En 2014, son interprétation du personnage de Vickie, qu’elle a défendu avec panache dans la pièce Testament, nous a permis d’apprécier son immense talent. Mise en scène par Eric Jean, l’œuvre a été présentée au Théâtre de Quat’Sous, puis à Madrid. À la fin de l’été de la même année, elle incarne le personnage de Nancy dans Opening Night, montée également par Eric Jean. En 2018, Jade-Măriuka joue dans la production Alpha et Oméga, une production d’Urbania et du Nouveau Théâtre Expérimental dans une mise en scène de Daniel Brière.
Au petit écran, nous avons pu voir la comédienne dans Unité 9, 30 vies, Les jeunes loups, O’, District 31, Les Simone et Le Jeu. Plus récemment, Jade a rejoint les équipes de Lac-Noir, en 2021, ainsi que de L’Homme qui aimait trop. En 2022, elle foule le plateau d’Hôtel, la plus récente série d’Éric Tessier. Au cinéma, Jade-Măriuka a interprété Suzie, un des rôles principaux dans N.O.I.R., un long-métrage d’Yves Christian Fournier sorti en 2015. En 2018, elle joue dans la websérie Terreur 404 de Sébastien Diaz, qui lui vaut un prix Gémeaux dans la catégorie Meilleure interprétation féminine pour une émission ou série produite pour les médias numériques - dramatique pour son rôle de Christine. En 2021, elle est de la websérie Je ne suis pas un robot de Mélanie Charbonneau, une production d’Écho Médias.

Zoé Tremblay-Bianco

Zoé joue le rôle de Eva dans la série Lac-Noir sur Club Illico. Vous avez également pu la voir dans La Faille (TVA), Baby Boom (Véro.tv), Alertes (TVA), et elle incarnait la meilleure amie de Sophie dans la mini-série Le Monstre, adaptée du livre d’Ingrid Falaise. Au cinéma, elle est de la distribution de Fabuleuses, premier long métrage de Mélanie Charbonneau. En 2018, elle s’envole vers l’Écosse afin de présenter Première Neige/First Snow, fruit d’une collaboration entre le National Theatre of Scotland, le PÀP et Hôtel-Motel. Depuis, nous l’avons vue interpréter Zoé, dans la pièce du même nom, Pauline Julien dans ColoniséEs, et elle est également de la distribution de l’œuvre Pisser debout sans lever sa jupe, en résidence à Québec et Gaspé et présenté au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. Bilingue, la comédienne prête régulièrement sa voix à plusieurs campagnes publicitaires, dont celle du 375e de Montréal, en plus d’être l’une des voix officielles de Télé-Québec.

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