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LE GRAND LANCEMENT

Une création de
Les Bénés

Plus de billets disponibles
décembre 2022
jeudi 820 h (Complet)
vendredi 920 h (Complet)
samedi 1020 h (Complet)

Résumé

Les Bénés vous convient à un grand événement pour célébrer la concrétisation d’un rêve : le lancement de leur premier livre collectif. Après plusieurs mois de dur labeur, elles publient enfin un regroupement de textes, un essai ludique sur le rôle et la professionnalisation des jeunes artistes. Pour l’occasion, une vingtaine d’actrices, créatrices et autrices émergentes investissent la scène et l’espace du Prospero pour un spectacle-événement festif. Elles célèbrent les funérailles de leur époque néophyte et enterrent leur statut de relève. Soyez-y! Pas besoin de vous habiller en noir!

Créé en 2015, Les Bénés est un collectif de jeunes actrices visant à offrir une tribune à la relève théâtrale francophone et à déployer un espace de création libre pour les artistes s’identifiant comme femme ou non-binaires. À travers les années, une foule de créatrices se sont greffées au noyau fondateur.

Guidées par un désir d’autonomie et de prise de parole affranchie, ces artistes mettent sur pied des évènements ponctuels et thématiques jouant sur l’hybridité entre la performance moderne et le cabaret classique. Ces manifestations, déambulatoires et occupations performatives sont d’abord et avant tout des rencontres artistiques indépendantes et alternatives au réseau institutionnel culturel. Le grand lancement est le premier spectacle des Bénés inscrit au cœur d’une programmation et présenté à plus d’une reprise. Un événement à ne pas manquer!

Chaque spectacle sera suivi d’un DJ set festif. Olivier Magnan-Bossé et Béné Régis le jeudi 8 décembre, Los Tidos le vendredi 9 décembre, DJ Ricky Sweet Palms, DJ Hot Snakes et Olivier Magnan-Bossé le samedi 10 décembre.

  • Une création de

    Les Bénés

  • Dramaturgie

    Anneke Brier, Judith Chartier, Anne Giroux, Virginie Ouellet, Ariane Trépanier

  • De et avec

    Roxanne Bédard, Anneke Brier, Éli C. Lafleur, Judith Chartier, Laura Côté-Bilodeau, Laura Côté-Hallé, Éloïse Demers-Pinard, Maude Demers-Rivard, Camila Forteza, Geneviève Gagné, Anne Giroux, Katherine IS, Vanessa Landry, Rosalie Leblanc, Audrée Lewka, Virginie Ouellet, Blanche-Alice Plante, Kathy-Alexandra Retamal Villegas, Ariane Trépanier

  • Avec la participation de

    Jade Barshee, Myriam DeBonville, Carolanne Foucher

Photos du spectacle

Photos

Roxanne Bédard

Diplômée en 2018 de l’École supérieure de théâtre à L’UQÀM en scénographie, Roxanne se spécialise en conception d’éclairages et de costumes. Depuis iel tente d’exercer une pratique créative axée sur l’écoute collaborative. Passionné par les références historiques et symboliques, iel trouve plaisir à retourner les perceptions et redéfinir les codes visuels de notre imaginaire. Artiste multidisciplinaire, iel bondit entre les mediums scéniques dans la volonté de créer pour prendre la parole et être signifiant. Interpellé par les collaborations à segments inclusifs, féministe, Queers et marginalisés, Roxanne trouve sa signature à travers la déconstruction de la matérialité normative.

Anneke Brier

En 2012, Anneke Brier complète un certificat en création littéraire à l’UQAM et part étudier neuf mois en Biélorussie à l’école théâtrale russe, Demain le Printemps. L’année suivante, elle fait son entrée en jeu à l’École Supérieure de théâtre de l’UQAM et gradue en 2017. En 2018, sa pièce Parce qu’il fallait l’entendre de ta bouche est présentée à L’Espace Libre dans le cadre de ZH Festival. Soutenue par le Conseil des arts du Canada, elle travaille présentement à l’écriture de sa prochaine pièce Toute la friture du monde. Parallèlement au théâtre et à l’écriture, Anneke est aussi improvisatrice et joue dans la Limonade de Montréal.

Eli C. Lafleur

Après un diplôme en dessin de patron obtenu en 2010, Elisabeth travaille dans le monde de la mode et de la microbrasserie avant d’être appelée à faire la conception de costumes de la pièce CITY, adaptation du roman éponyme d’Alessandro Bariccot au Prospero (Le Ton, 2014). Revenue à ses premières amours théâtrales et forte de son bagage multiple, cette bifurcation l’amène à compléter un baccalauréat en scénographie à l’UQAM en 2019. Femme de multiples talents et d’intérêts, Elisabeth travaille depuis à la conception de costumes (La Cerisaie, Edith Patenaude, 2018) à la conception de marionnettes (Pensée Sauvage, Le sous-marin jaune, 2019), d’accessoires (Axel, Cirque du Soleil) et comme metteur en scène (Dick the Turd, Zoofest 2019 et diffusions à venir en 2022). Elisabeth à le désir constant de la scène sous toutes ses formes, et ce depuis son plus jeune âge. Également amoureuse d’impro depuis toujours, elle se retrouve de plus en plus dans l’univers extensible de la marionnette.

Judith Chartier

Originaire des Îles-de-la-Madeleine, Judith se définit comme une créatrice pluridisciplinaire qui s’intéresse au théâtre de l’image et au cinéma sous toutes ses formes. Elle fait ses débuts sur scène en touchant au théâtre musical et baigne dans l’univers du conte. Elle est entre autres programmée dans divers festivals, tels que Contes en Îles (2007-2009), et diffusée à la Radio de Radio-Canada (2008). Judith possède un amour pour la danse et le jeu physique, et affectionne particulièrement la danse orientale. Une spécialité dans laquelle elle remporte l’or et le bronze en 2013, sur des chorégraphies d’Amalia Maksoud, dans le cadre des compétitions de l’AQDO et Danse pour Équiterre. Judith est convaincue que le corps exprime ce que les mots n’ont pas la puissance de faire. Maintenant diplômée en jeu de l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM depuis 2018, elle rêve de voyager davantage grâce à ses projets. Elle suit une formation avec une partie de sa cohorte au Brésil, à Bahia, dans un stage d’art vivant (2017) et performe au Festival FITU à Mexico City dans une mise en scène d’Éric Jean (2019). Aujourd’hui, elle concentre sa pratique autour du cinéma. Elle joue le premier rôle dans La simulation d’Oline Bergin et Margo pour le film Juvéniles de Miguel Lambert. Judith s’est découvert une passion pour le court-métrage. À l’été 2021, elle scénarise, interprète, produit et co-réalise sont premier projet, Bord de Grève, avec son fidèle collaborateur Karlo Vince Marra. Elle aime diversifier sa pratique autant devant que derrière la caméra. Judith performe avec les Bénés en tant qu’artiste depuis 2016 et en est nouvellement la directrice de production depuis janvier 2022.

Laura Côté-Bilodeau

Depuis sa sortie de l’École supérieure de théâtre en 2018, Laura Côté-Bilodeau apprend son métier de comédienne tout en développant sa créativité grâce à des projets tels que la pièce de théâtre Le reste vous le connaissez par le cinéma (m.e.s Christian Lapointe, Espace Go, 2018), ainsi que Quand nous nous serons suffisamment torturés (m.e.s Christian Lapointe, Théâtre Prospero, 2022). Dans les dernières années, elle participe à plusieurs laboratoires et productions pour le jeune public. (La Friperie de Sainte-Myrtille-du-bois-des-Prairies, Théâtre à ciel ouvert, 2022-2023). Récemment, elle décroche son premier contrat comme comédienne-danseuse pour la pièce L du Déluge (m.e.s/chorégraphie Gabriel Léger-Savard & Marilyn Daoust, Théâtre La Chapelle, 2022). Parallèlement, sa pratique artistique s’épanouit au sein du collectif Les Bénés (Le Grand Lancement, Théâtre Prospero, 2022). La relation entre le public et la scène, la réalité et la fiction et plus globalement la métathéâtralité demeure des questions fondamentales dans sa démarche artistique. L’envie de créer un dialogue entre ces deux sphères, les rendre plus poreuses. Pour elle, le théâtre devrait être un lieu d’inclusion et de partage.

Laura Côté-Hallé

Laura a gradué de l’École de théâtre de St-Hyacinthe en 2015 et depuis, on a pu la voir jouer, notamment, au Théâtre Aux Écuries et dans de nombreuses performances avec Les Bénés. L’été dernier, on l’a vue dans la comédie Un Banquet pour 4 au Théâtre de l’Ancien Presbytère. Elle a participé à trois productions au festival Fringe de Saint-Ambroise de 2014 à 2016 ainsi qu’au Festival Rencontre du jeune théâtre européen de Grenoble en 2014. Globetrotter, Laura est partie vivre outre-mer de 2016 à 2018. Elle se passionne aussi pour le chant jazz et compose ses propres chansons. Dans un futur rapproché, elle souhaite lier ses deux passions et rayonner à travers celles-ci.

Éloïse Demers Pinard

Éloïse Demers Pinard est autrice et documentariste. Elle a publié Trois chambres sans lit en 2019 aux éditions Del Busso et C’est pourquoi meurent les jardins en 2022 aux Éditions du Noroît. Elle a réalisé plusieurs documentaires sonores, dont Par-delà la 138, présenté aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal en 2020 et finaliste au prestigieux Phonurgia Awards à Paris en 2021. Éloïse a grandi sur la Rive-Sud de Montréal et a habité cinq ans sur la Côte-Nord où elle a travaillé comme coordonnatrice artistique d’un centre d’artistes en art actuel et comme journaliste culturelle à la radio de Radio-Canada. Elle habite désormais à Québec où elle se consacre à ses projets artistiques en littérature et documentaire sonore. En 2021, Éloïse a remporté le prix Artiste nord-côtière de l’année de la part de Télé-Québec et Culture Côte-Nord.

Maude Demers-Rivard

Maude a terminé sa formation à l’UQAM en interprétation en mai 2017. Depuis sa diplomation, elle cumule les expériences au théâtre notamment dans Colonisé.es d’Annick Lefebvre au Théâtre d’aujourd’hui (2019) ainsi qu’à la télévision et au cinéma. En création, elle affectionne l’écriture scénaristique et particulièrement le format du court-métrage. Elle a réalisé son premier film en juillet 2022 à l’aide de la boîte de production Pimiento. Les détours imprévus du destin font qu’elle se retrouve souvent dans des projets de création d’auto-fiction où le sujet demeure sensible, empreint d’humanité et intimement lié à l’auteur.
Elle est revenue sur les planches pour mélanger lutte, comédie musicale et tragédie grecque dans Agamemnon on the ring, présenté aux Écuries en septembre 2022. De plus, elle fait partie de la reprise du théâtre in situ avec le projet Contes-gouttes de la compagnie Théâtre à corps perdus (Geneviève Blais) afin d’explorer l’univers poétique de l’écrivain Martin Bellemare dans une rencontre one on one avec le spectateur.
Devant la caméra, elle incarnera le rôle de Béatrice dans Malik panik, une websérie abordant les troubles anxieux qui sera sur les ondes de Tou.tv en 2023. Au niveau créatif, Maude creusera le sujet de l’influence du casting sur le jeu en se donnant les outils dans le cadre de la maîtrise en théâtre à l’UQAM.

Camila Forteza

Mue par une recherche identitaire forte, Camila Forteza s’inspire de la trajectoire du Nord au Sud entre le Québec et l’Argentine pour nourrir sa démarche artistique et collaborative. Sa pratique s’ancre dans une multidisciplinarité assumée : théâtre, photographie, écriture, audiovisuel, performance et installation. En 2021, elle présente Vecinas, un court-métrage écrit et réalisé à Buenos Aires de façon indépendante et diffusé dans divers festivals à l’international. Volcán, une vidéo-poème abordant les violences faites aux femmes créée en collaboration avec l’artiste Edson Niebla, est également diffusée au Québec de 2020 à 2022. Depuis 2019, elle collabore avec la compagnie Singulier Pluriel en tant qu’assistante à la mise en scène, comédienne et autrice au sein de différentes productions. Comme interprète, elle a dernièrement fait partie de la distribution de Proje(c)t; les bonnes présenté à La Chapelle Scènes contemporaines à Montréal en 2022. Son projet de création actuel Point de chute, questionnant l’appartenance culturelle à travers la solitude et les mouvements du hasard, l’amène à poursuivre la mouvance de sa pratique dans différents contextes de résidence de création, soit à Marsoui (Salon 58), à Québec (Productions Recto-Verso) et prochainement à Buenos Aires (La Ira de Dios)

Geneviève Gagné

Détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en théâtre à l’UQAM, d’une formation de mime et d’interprète chez Omnibus, Geneviève Gagné est conseillère dramaturgique, metteure en scène, assistante et enseignante. Elle accorde un grand intérêt à la dramaturgie du corps et aux projets qui allient danse, théâtre et pratiques documentaires.
En se positionnant à l’intersection de plusieurs champs disciplinaires, elle fait de la collaboration le principe opératoire de tous ses projets. Elle souhaite créer des productions ou les artistes, de différents parcours artistiques, puissent se rencontrer et collaborer. Célébrant l’hybridité des formes, elle travaille la dramaturgie comme un objet à métisser. Elle utilise la littérature, la poésie et la philosophie comme moteur de création.

Anne Giroux

En 2020, Anne s’implique en tant que co-metteuse en scène pour le spectacle À cœur offert, pièce produite par Les Impairs en collaboration avec la Ville de Montréal. Durant la pandémie, elle suit une formation à l’Université de Cambridge dans les programmes de production filmographique et d’écriture scénaristique, et réalise ensuite le court métrage Leanne, écrit par l’autrice Londonienne Maria Messias Mendes. Elle a fait partie du court métrage Coexistence par Youri Létourneau-Langlois, sélectionné dans 5 festivals en 2022 (Western Canadian International Film Festival, Toronto Women International Film Festival, Toronto Film and Script Awards, Toronto Indie Shorts Festival, Image+Nation Festival Film lgbtqueer Montréal). Grâce à Coexistence, elle remporte le prix de Meilleure actrice au Toronto Indie Shorts Festival 2022. Anne fait partie du collectif Les Bénés depuis sa création en 2015, dans lequel elle s’implique comme directrice de production et actrice.

Katherine IS

Katherine IS est une comédienne, artiste pluridisciplinaire, activiste féministe et autrice issue du croisement entre le théâtre, la littérature et la psychologie. Graduée de l’université McGill puis de l’École Supérieure de Théâtre de l’UQÀM, elle travaille présentement sur un Mémoire de Maîtrise autours de l’autofiction chez les autrices contemporaines au Québec. Katherine pratique la performance et la mise en scène; elle scénarise, produit et joue dans son premier court-métrage Demain encore (2021) présenté, entre autres, dans le cadre de REGARD (2021), Les Filministes (2022) et les Rendez-Vous du Cinéma Québécois (2022). Elle écrit aussi la courte-pièce PONTS, lue au Porte-Voix (2019) et produite au Festival Tout’ tout court (2020) et Mots de la Rive (2021). La parole queer, la santé mentale, la parentalité, ainsi que le corps et l’image de la femme (intime ou publique) sont les principaux thèmes qui propulsent ses créations.

Vanessa Landry

C’est à 25 ans que Vanessa intègre une école professionnelle de théâtre alors qu’elle est autodidacte en jeu à la caméra. Avant cela, elle est intervenante sociale et plus précisément travailleuse de rue. Elle détient aussi un diplôme en scénarisation et un DEC en cinéma. En tant qu’interprète elle collabore au projet de théâtre 100 secondes avant minuit, mis en scène par Michelle Parent au Théâtre aux Ecuries (2021-2022) ainsi qu’à diverses créations sonores réalisées par Jenny Cartwright. Son intérêt pour l’ombre qui réside en tout et chacun, ainsi que sa passion pour le placement vocal l’emmène à interpréter divers voix de monstres pour des jeux vidéos. Elle travaille présentement sur une création entourant une poétesse matapédienne. Originaire d’Amqui, rien ne prédestinait Vanessa à une carrière d’artiste mais sa débrouillardise et sa témérité l’ont menée jusqu’ici, parmi les Bénés!

Rosalie Leblanc

Diplômée en interprétation (École nationale de théâtre - 2019) et en Études théâtrales (UQAM - 2015), Rosalie est une créatrice qui aime jouer et réfléchir. Elle s’intéresse à l’écriture de plateau, à l’improvisation et aux méthodes de création en collectif. C’est une joueuse d’équipe. Depuis sa sortie de l’École, Rosalie collabore à de nombreux projets : La Balade de Robin des Bois (TTT), Les secours arrivent bientôt (L’activité), Avril et le reste du monde (Parminou), La friperie de Sainte-Myrtille-du-Bois-des-Prairies (TACO), Sportriarcat (Les précieuses fissures). Rosalie s’épanouit comme interprète dans des projets adoptant une posture féministe, notamment en tant que membre du collectif Les Bénés. Comme artiste-chercheuse, elle développe actuellement un projet de science-fiction pour la scène. Rosalie enseigne également l’interprétation aux ateliers publics de l’École nationale de théâtre depuis septembre 2022.

Audrée Lewka

Scénographe de formation, ex-archéologue à l’enfance bercée par le red light du boulevard des Laurentides, les outils principaux d’Audrée sont l’espace, la lumière et le costume. Elle aime les objets poqués et les centres d’achats passé les heures d’ouvertures. Elle affectionne la liberté que lui procure une esthétique DIY et lo-fi permettant la fabrication de prototypes rapides, notamment en papier et scotch’tape. On a pu voir son travail récent en collaboration avec Ariane Boulet, Le Temps des Fruits, Catherine Lavoie-Marcus, Sarah Bronsard, Emile Pineault, Erika Nguyen et Jimmy Gonzalez Palacios, Wina Forget et les Bénés. Elle aime quand c’est drôle et qu’on ne sait pas exactement pourquoi, et elle a envie de le partager par la scène dans ses propres oeuvres accompagnée de ses complices et co-créateurs David Emmanuel Jauniaux et Guillaume Létourneau (Poneyboyz 2019, Dousse nuit 2019, PITCH 2021, Plaisirs partagés 2022). Elle aurait voulu être impénétrable et mystérieuse, mais il n’en est rien.

Virginie Ouellet

Actrice, autrice et metteuse en scène, Virginie Ouellet a terminé sa formation en jeu à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2018. Elle y complète actuellement une maîtrise en théâtre qui interroge la transmission subjective de la parole au sein des dramaturgies dites « du réel ». Sa création « Droit de réplique / Partitions délibératives », convoque et croise diverses prises de paroles polarisées émises sur les réseaux sociaux durant la pandémie, et est présentée au Studio Claude-Gauvreau de l’École Supérieure de théâtre de l’UQAM à l’automne 2022. Outre son parcours universitaire, Virginie est l’initiatrice du collectif Les Bénés, qui œuvre depuis 2015 à mettre en lumière les actrices et créatrices de la relève théâtrale. Ayant toujours été autonome dans sa pratique, elle poursuit sa mission première : rassembler les voix, et ce, du plus grand nombre possible. Cette quête s’inscrit dans une perpétuelle recherche du pluriel qui façonne les angles de toutes ses créations.

Blanche-Alice Plante

Blanche-Alice Plante a complété sa formation à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2020. Encore en formation, elle décroche un premier rôle dans la pièce de théâtre de Vernon Subutex, adaptée et mise en scène par Angela Konrad qui à été présentée l’Usine C au mois de juin 2022. Avec le collectif des Bénés, elle participe à plusieurs événements dont le festival Soir, Maipoils, le OUMF et le Jamais Lu. Aimant autant l’interprétation que l’écriture, Blanche-Alice travaille présentement sur sa première pièce de théâtre, Fallait yink farmer les rideaux, celle-ci ayant été sélectionnée au festival Porte-Voix et diffusée en balado en 2021.

Kathy-Alexandra Retamal Villegas

Née de parents chiliens, Kathy-Alexandra Retamal Villegas danse constamment avec l’espagnol, le français et l’anglais. Très jeune, elle développe un esprit engagé, puis s’intéresse à la politique et aux enjeux sociaux. Elle gradue en 2019 à l’école Supérieure de théâtre de l’UQAM, où elle se découvre une passion pour la création et l’écriture. Quelque mois plus tard, elle s’engage au côté de la communauté chilienne de Montréal pendant plus d’un an durant la crise sociale au Chili. Avec le collectif « Chili s’est réveillé Montréal », dont elle était une des membres fondateurs, elle va organiser des manifestations, conférences, performances artistiques et discours. L’une de ses performances a été soumise dans une version vidéo et s’est méritée une bourse lors du programme Art à part de l’ÉNT. En 2021, elle crée le podcast engagé et culturelle Cachai, un podcast chilien-québécois qui se veut une plateforme pour la communauté latinx du Québec. Avec un feu révolutionnaire qui gronde toujours en arrière-plan, elle aime créer avec le laid, ce que l’on ne veut pas voir, travailler avec la fusion des différents arts et médiums, briser les règles et exposer les fissures. Être une voix pour ceux que l’on entend moins, créer l’art sous toute ses formes, comme une pulsion de vie.

Ariane Trépanier

Après avoir essuyé une série d’échecs et de refus, c’est presque par miracle qu’Ariane complète sa formation d’interprète à l’UQAM en 2018. Depuis, elle essaie tant bien que mal de pratiquer le métier de comédienne. Elle travaille actuellement sur l’écriture d’un premier spectacle solo, Tu Disparaîtras, qui aborde ses thèmes favoris : la dépression, le suicide, le vide, l’échec, la solitude, la pauvreté et Star Wars.
  • Affiche

    Les Bénés © Camila Forteza